Wang Yi : nous nous opposons fermement à la stigmatisation de la lutte contre l'épidémie en Chine

CGTNF 2020-03-22 22:39:35
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Selon les médias américains, le discours du président américain Donald Trump, lors de la conférence de presse de la Maison Blanche le 19 mars, a été photographié par des journalistes. Des clichés montrent que le mot "coronavirus", écrit dans le texte du discours, a été rayé et modifié à la main pour la formule : "virus chinois".

Selon le reportage, avec un nombre croissant d'Américains infectés, Trump a commencé à modifier son récit et tente d'utiliser la Chine comme un bouc émissaire. Après avoir consulté des experts médicaux et fait référence aux recommandations de l'OMS, les médias américains ont souligné que le terme "virus chinois" est inexact et stigmatisant.

Récemment, Donald Trump a publiquement utilisé l'expression "virus chinois" au lieu du mot "coronavirus" employé précédemment, et se trouve depuis soupçonné de discrimination raciale sur les plateformes sociales et sites d'échanges publics.

En réponse aux diverses pratiques de stigmatisation contre la Chine de Trump, la Démocrate américaine Hillary Clinton a déclaré sur les réseaux sociaux il y a quelques jours que "le président glisse vers un discours raciste et veut détourner l'attention des gens et dissimuler son échec de ne pas prendre tôt le nouveau coronavirus au sérieux, fournir des tests à grande échelle pour bien préparer les Américains à la crise. Ne vous laissez pas berner, ne laissez pas vos amis et votre famille se tromper."

Le récent changement de termes de Donald Trump pour le COVID-19 s'est attiré de nombreuses critiques aux États-Unis.

Bill Gates : "Nous ne devrions pas l'appeler ainsi ! Le dépistage et l'isolement que les Chinois ont correctement mis en place sont efficaces."

La sénatrice américaine Elizabeth Warren, ancienne candidate aux primaires du Parti démocrate de 2020, a réprouvé ces propos racistes, affirmant que "l'intolérance envers les personnes d'origine asiatique est inacceptable".

Cette déclaration de Trump a également scandalisé les internautes chinois et étrangers. Nombre d'entre eux pensent qu'il attribue à la Chine les origines du COVID-19 afin de couvrir ses propres insuffisances dans la prévention de la pandémie.

Un grand nombre d'internautes affirment qu'on peut qualifier cette déclaration de "discrimination raciale ou régionale" caractérisée.

Lors d'une conférence de presse tenue le 18 mars, Michael Ryan, directeur exécutif des programmes d'urgence de l'OMS, a mis en garde contre l'utilisation d'une telle expression. "Les virus ne connaissent pas de frontières et ne se soucient pas de votre ethnicité, de la couleur de votre peau ou de la taille de votre portefeuille".

Le 19, le président russe Poutine a déclaré que le gouvernement chinois avait pris des mesures efficaces pour lutter contre l'épidémie, non seulement pour contrôler l'épidémie nationale, mais aussi pour apporter une contribution importante à la protection de la santé et de la sécurité de la population mondiale. La Russie apprécie hautement les efforts de la Chine et s'en réjouit. La Chine a tendu la main aux pays touchés en temps opportun, donnant ainsi un bon exemple à la communauté internationale. Les actions de la Chine ont été une réponse retentissante à la provocation et à la stigmatisation de chaque pays.

Wang Yi, conseiller d'État chinois et ministre des Affaires étrangères, s'est entretenu le 18 mars par téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le coordinateur pour la coopération avec la Chine du gouvernement indonésien Luhut Binsar Pandjaitan, le ministre néerlandais des Affaires étrangères Stef Blok et le ministre singapourien des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan. Wang Yi a souligné que la Chine est fermement opposée à toutes les tentatives de stigmatisation qui ciblent des pays spécifiques. Le virus ne connaît pas de frontières et l'épidémie est l'ennemi commun de l'humanité. Cela nécessite une force unie de la communauté internationale.

Le 19 mars, Wang Yi s'est entretenu au téléphone avec son homologue français Jean-Yves Le Drian. Wang Yi a souligné que certains pays tentaient de politiser l'épidémie, d'étiqueter le virus et de stigmatiser la Chine. De tels actes ne sont pas propices à la solidarité de la communauté internationale et empêchent également sérieusement les pays de travailler ensemble pour lutter contre l'épidémie. Ils doivent faire l'objet d'une opposition résolue et explicite.

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