Grâce à l’initiative « la Ceinture et la Route », la distance entre la Chine et le Chili a été raccourcie
Le 24 avril, une pluie printanière est tombée à Beijing. Des chefs d’Etat et de gouvernement des pays étrangers qui vont participer au deuxième Forum sur «la Ceinture et la Route» pour la coopération internationale sont arrivés l’un après l’autre à la capitale chinoise. Le président chinois Xi Jinping a ainsi entamé «la diplomatie de chef d’Etat».
«Nous devons faire rayonner l’esprit d’agir en pionnier et profiter des nouvelles opportunités offertes par l’initiative ‘la Ceinture et la Route’.» Vers midi, l’entretien entre Xi Jinping et son homologue chilien Sebastian Pinera est en cours.
Dans le développement des relations entre la Chine et les pays de l’Amérique latine, la Chine et le Chili restent toujours «un couple» remarquable, car leurs actions ont souvent ravi le regard du public lors des événements importants. Au cours de cet entretien, Xi Jinping a énuméré plusieurs «premiers» entre les deux pays: le Chili a été le premier pays d’Amérique du Sud à établir des relations diplomatiques avec la Chine, le premier à avoir reconnu le statut d’économie de marché à part entière à la Chine, et le premier pays d’Amérique latine à avoir signé avec la Chine l’accord de libre-échange bilatéral en réalisant sa mise à niveau.
Le président chilien Sebastian Pinera partage les mêmes sentiments à cet égard. Il a vivement présenté à Xi Jinping, l’ex-président chilien Eduardo Frei Montalva, assis à sa droite et qui l’accompagne tout au long de cette visite. «Aujourd’hui, notre ancien président Frei est aussi présent et il a également témoigné du développement des relations entre nos deux pays. Nous avons beaucoup d'estime pour la grande Chine avec son histoire et sa civilisation brillantes. Durant les dernières décennies, la Chine a contribué, de manière considérable, au bien-être de toute l’humanité.»
Sebastian Pinera, âgé de 70 ans cette année, avait assumé la présidence chilienne de 2010 à 2014. Après avoir été réélu à la fin de 2017, il a exprimé le souhait de renforcer la coopération avec la Chine durant son mandat. Et peu après son deuxième mandat, en 2018, le Chili et la Chine ont officiellement signé le Mémorandum d’entente sur la coopération dans le cadre de «la Ceinture et la Route».
Selon des observateurs extérieurs, lors de cette prolongation de « la Ceinture et la Route» vers l’Amérique latine, le Chili en était toujours le pionnier. Il a appelé à répondre positivement à l’esprit de la «Route de la Soie» et agit en pionnier dans la communication politique, la connectivité des infrastructures, la fluidité des échanges commerciaux, la circulation des fonds et la communion d’esprit entre les peuples. Le Chili a bénéficié de sa coopération avec la Chine. Le vin, les cerisiers doux du Chili sont de plus en plus appréciés par les consommateurs chinois. Récemment, quelques centaines d’autocars électriques produits par la Chine ont été transportés vers la capitale chilienne Santiago. Les produits «Made in China» ont gagné des appréciations du gouvernement et du public chiliens grâce à la haute qualité, au confort et à l’avantage dans la protection environnementale. La distance entre la Chine et le Chili, pays aux confins du monde, situé sur le continent d’Amérique du Sud et de l’autre côté du Pacifique, est ainsi raccourcie.
Lors de l’entretien du 24 avril, le président Sebastian Pinera a déclaré, encore une fois, que la construction en commun dans le cadre de l’initiative«la Ceinture et la Route» formulée par le président Xi a fait réapparaître l’histoire brillante de l’ancienne Route de la Soie et a permis de promouvoir les échanges entre différentes civilisations dans cette nouvelle ère. Le Chili soutient l’initiative«la Ceinture et la Route» promouvant l’interconnexion régionale.
Xi Jinping a indiqué, le même jour, que lors dudit forum, les dirigeants de divers pays vont discuter, en partant du principe dit «concertation, synergie et partage», des thèmes d’intérêt commun, comme la connectivité des politiques du développement, des infrastructures et le développement durable, et ce, en vue de promouvoir la croissance de l’économie mondiale et contribuer davantage à la promotion de la coopération économique internationale.