​ 40 ans de la politique de réforme et d’ouverture : la Chine veut créer de nouveaux miracles avec l’esprit de réforme

RCI 2018-10-26 21:41:31
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40 ans après la mise en application de la politique de réforme et d’ouverture en Chine, le pays se hisse à la seconde place mondiale en termes de volume économique, à la première place mondiale du point de vue du volume de son industrie manufacturière. 700 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté. Autant de changements considérés comme des « miracles chinois » aux yeux de l’Occident. Devant un paysage international de plus en plus complexe, la Chine sera-t-elle en mesure de relever un nouveau défi face au changement de son mode de développement et d’accomplir de nouveaux miracles ?

 

Par sa dernière inspection dans la province du Guangdong, le président chinois Xi Jinping a répondu à la question. La Chine est déterminée à poursuivre le chemin de la réforme et de l’ouverture, elle étonnera le monde avec encore plus de miracles : tel est le message que le dirigeant chinois a émis depuis le Guangdong.

 

Shenzhen, jadis ville-pilote de la grande réforme de Chine. L’histoire de cette grande métropole internationale née d’un village de pêche est une miniature de celle de la réforme chinoise. En l’espace de 40 ans, la ville a fait progresser son PIB de 197 000 000 yuans en 1979 à 2 240 000 000 000 yuans en 2017, soit une croissance annuelle de 23%. Sa population est passée de 330 000 à 20 000 000. Berceau des géants chinois dont Huawei, China Merchants Group et Tencent, Shenzhen a attiré plus de 200 des 500 plus grandes entreprises mondiales à venir s’implanter. La ville est en tête depuis des années de la liste des villes de la partie continentale de la Chine les plus innovantes du classement Forbes. L’audace de se libérer des entraves institutionnelles, la capacité à valoriser ses atouts, le dynamisme pour introduire de l’étranger et des autres régions de Chine tout ce qui lui est utile, la stratégie de privilégier la technologie et l’esprit de labeur, sont les secrets de la réussite de Shenzhen.

 

Oser faire ce que les autres n’ont jamais fait. Cet esprit, la Chine l’a forgé pendant ses 40 ans d’expériences de réforme et d’ouverture. Dans un contexte de morosité de l’économie mondiale, la montée du protectionnisme et les conflits commerciaux qui opposent la Chine aux Etats-Unis, l’économie chinoise peut-elle tenir le coup ? C’est la question que se pose le monde. Les statistiques officielles chinoises font état d’un ralentissement de la croissance de la Chine à 6,5%. Naviguant vent de face, l’économie chinoise fait preuve de stabilité, de solidité et de vitalité.

 

Prenons encore l’exemple de Shenzhen, dont les performances de ces six derniers mois réfutent le discours d’une récession de la Chine. Durant les 8 premiers mois de cette année, 9724 nouvelles entreprises avec capitaux étrangers ont été créées à Shenzhen, soit une augmentation de 186,25% en glissement annuel. Les faits ont prouvé tout le contraire du « retrait des fonds étrangers » annoncés par certains médias occidentaux. La ville reste un lieu de choix pour les fonds étrangers qui cherchent à investir en Chine, en raison de ses atouts en termes d’innovation technologique, de position dans la chaîne industrielle, de ressources humaines et d’environnement de business. L’inauguration du pont Hongkong-Zhuhai-Macao apporte également de nouvelles opportunités.

 

Avec ces « nouveaux miracles », Shenzhen est une fois encore une miniature de la Chine qui avance vers un développement de meilleure qualité. Selon les Nations unies, la Chine a été, durant les six premiers mois de l’année, le pays ayant reçu le plus d’investissements directs étrangers, avec un volume total d’investissements en hausse de 6% par rapport à la même période l’an dernier, et dépassant les Etats-Unis qui étaient à la première place mondiale en 2017. Les chiffres du ministère chinois du Commerce montrent que le volume des investissements étrangers, qui ont été réellement utilisés lors des trois premiers trimestres 2018, s’est accru de 6,4% en glissement annuel, soit le rythme de croissance le plus rapide depuis 2015.

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