Commentaire : les États-Unis tentent leur astuce éculée de soutien à Taïwan à la veille de l’Assemblée mondiale de la santé

RCI 2022-05-18 16:16:50
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À la veille de la 75e Assemblée mondiale de la santé (AMS), des politiciens américains ont commencé à tenter leur vieille astuce consistant à « soutenir la présence de Taïwan à l’AMS ». Récemment, Le président américain a signé un projet de loi chargeant le secrétaire d’État d'élaborer une stratégie visant à redonner à Taïwan le statut d'observateur au sein de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine est une grave violation du principe d'une seule Chine et des trois Communiqués conjoints sino-américains, ainsi que du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales. Elle sera vouée à l’échec comme auparavant.

Ces dernières années, à l’occasion de chaque Assemblée mondiale de la santé, des forces politiques américaines font du tapage autour du statut de Taïwan au sein de l’OMS. Toutes leurs tentatives, sans exception, sont vaines. Cela montre pleinement que le principe d'une seule Chine est une norme universellement reconnue dans les relations internationales et un consensus général de la communauté internationale.

L'OMS est une agence spécialisée des Nations Unies à laquelle seuls les pays souverains peuvent adhérer. Selon les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale des Nations Unies et de l'Assemblée mondiale de la santé, la participation de Taïwan aux activités de l'OMS doit être gérée conformément au principe d'une seule Chine. De 2009 à 2016, les deux côtés du détroit de Taïwan reconnaissant tous les deux le « consensus de 1992 » incarnant le principe d’une seule Chine, le gouvernement central chinois a, après des consultations inter-détroit, donné son accord pour que Taïwan participe à l'AMS sous le nom de Taipei chinois et à titre d’observateur. C’était un arrangement exceptionnel accordé par le gouvernement central chinois selon le principe d'une seule Chine et dans le contexte du développement pacifique des relations inter-détroit.

Pourquoi la région de Taïwan a-t-elle, plus tard, été exclue de l'AMS ? Les autorités américaines et taïwanaises connaissent parfaitement la réponse. Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2016, le Parti démocrate progressiste (PDP) s’accroche obstinément à sa position prônant l’« indépendance de Taïwan », refuse de reconnaître le « consensus de 1992 », ce qui fait que la base politique de la participation de Taïwan à l'AMS n'existe plus.

Sur la scène internationale, l’appel américain consistant à « soutenir la présence de Taïwan à l’AMS » trouve peu d’échos, à l'exception d'une poignée de soi-disant « pays ayant des relations diplomatiques » avec Taïwan et quelques pays occidentaux. Cette fois, les États-Unis ont à nouveau répété leurs vieilles astuces, montrant une fois de plus à quel point les politiciens américains qui prétendent adhérer au principe d’« une seule Chine » sont perfides.

Ces derniers temps, certains politiciens américains jouent fréquemment la « carte de Taïwan », essayant de saper la politique d'une seule Chine, d'intensifier les efforts pour contenir la Chine et, en même temps, accumuler du capital politique pour eux-mêmes. Dans ce jeu, les autorités taïwanaises ne sont qu’un pion et le sort d’un pion est à la merci des joueurs. Il n'y a pas très longtemps, à la grande déception des autorités taïwanaises, les États-Unis ont annulé le premier contrat de vente d'armes de la présente administration à Taïwan. Concernant la participation de Taïwan à l’AMS, des médias taïwanais restent lucides, estimant que Taïwan et les États-Unis, conscients du résultat, tentent encore de réaliser leur beau rêve.

La question de Taïwan est la question la plus importante et la plus sensible des relations sino-américaines, car elle concerne les intérêts fondamentaux de la Chine. La partie américaine doit respecter son engagement politique envers la Chine, cesser de saper le principe d'une seule Chine et mettre en œuvre le consensus auquel sont parvenus les deux chefs d’État. Si les États-Unis reviennent encore sur leurs engagements sur la question de Taïwan, leur crédibilité politique, déjà en baisse, s’affaiblira. Tout acte d'apologie et de soutien envers « l'indépendance de Taïwan » sera sans aucun doute contré avec force par la partie chinoise et voué à l'échec dès sa naissance.

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