Commentaire : Auteure de violations massives des droits de l’homme, la Lituanie doit s’examiner

RCI 2021-12-01 19:28:47
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Dans quelques jours, une comédie lancée par les États-Unis, le soi-disant « sommet de la démocratie », sera montée sur scène. La Lituanie, avec toutes ses violations des droits de l’homme dont on lui reconnaît, figure sans vergognes sur la liste des participants au sommet.

Si les États-Unis prétendent que le sommet a pour l’objectif de « protéger la démocratie mondiale et les droits de l'homme », on aimerait savoir ce que la Lituanie va faire là-bas. Un tel sommet va-t-il accoucher quelque chose de bon ? Pas sûr. Dès lors que les prémices sont fausses, c’est inutile de s’attendre à une bonne conclusion.

Actuellement, l'Europe connaît un nouveau cycle de crise des réfugiés. La frontière entre la Lituanie et la Biélorussie est devenue un enfer sur terre, selon plusieurs reportages des médias internationaux : des réfugiés se couchent à même le sol, alors que des chiens militaires sont lâchés depuis des véhicules militaires lituaniens et sautent sur ces paisibles citoyens. On se croirait dans un film d’honneur, or la situation est bien réelle. Et à la partie biélorusse de signaler la présence des deux corps de réfugiés. Des scènes de violations des droits de l’homme inacceptables le long de la frontière lithuanienne. On a vu des images qui circulent, montrant les autorités lituaniennes ont même traîné une réfugiée enceinte de sept mois jusqu'à la frontière et l'ont abandonnée sur le sol biélorusse.

Après la diffusion de ces vidéos, la communauté internationale était dans l’émoi. Mais tout ceci n’est que la partie visible de l'iceberg, car l’histoire moderne nous renseigne que la Lituanie est passée maître dans l’art de massacre. Les juifs en savent quelque chose.

Aujourd’hui, les Juifs et d'autres minorités souffrent encore de la discrimination dans ce pays : leurs droits aux soins médicaux et à la libre circulation ne sont pas respectés. Selon un rapport du département d'État américain, à la mi-2019, la communauté juive en Lituanie a été considérablement réduite et est estimée à ce jour à moins de 4 000 personnes.

La Lituanie fait également partie du « réseau de prisons noires » américain à l'étranger. Selon des médias allemands, la « prison noire » établie par la Lituanie en coopération avec la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis a gravement violé les droits de l'homme, les gardiens de la prison ont délibérément maltraité les prisonniers. En 2018, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé que la Lituanie était complice des États-Unis, en autorisant l’ouverture d’une prison noire de la CIA sur son sol.

La suprématie blanche, le racisme et le néonazisme sévissent dans ce pays balte, alors que ses politiciens se plient devant des pays occidentaux en échange des soutiens et de la protection. Quelle ironie d’entendre les belles paroles sur la démocratie et les droits de l’homme sortir des bouches des politiciens lituaniens ! Avec son mauvais bilan des droits de l'homme, comment peut-elle prétendre d’un seul coup devenir « sainte » et se valoir même le statut de « défenseur de la démocratie » et de donneur des leçons à d’autres pays? Si le ridicule pouvait tuer !

En effet, ce pays aux passifs et actifs lourds, doit mener un profond examen de conscience avant de donner des explications à la communauté internationale pour tout le mal commis.

Quant aux États-Unis qui croient encore au succès de ce soi-disant « sommet de la démocratie », ils doivent savoir qu’ils sont en train de s’enfoncer petit à petit dans la violation des droits de l’homme, surtout lorsqu’ils acceptent sans hésiter de pactiser avec la Lituanie, pays tristement connu dans les violations multiples des droits de l’homme.

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