Commentaire : La Chine crée un Salon du commerce des services en continu

Le Salon international du commerce des services de six jours a fermé ses portes, le 7 septembre, à Beijing, avec une note de satisfaction. La présente édition a connu une augmentation des transactions par rapport à la précédente.

Plus grande et complète exposition dans le domaine du commerce des services, le Salon international du commerce des services de Chine a offert de belles opportunités aux entreprises mondiales.

Lors de ce Salon, les visiteurs ont eu droit à plusieurs innovations. Ils ont notamment « admiré » des reliques au bout du doigt, joué au ping-pong avec un adversaire virtuel, envoyé à eux-mêmes une carte postale payée en RMB version numérique, pratiqué le ski à l’aide d’une machine à ski ou encore expérimenté la conduite autonome.

Les visiteurs se sont également rendu compte des perspectives du commerce des services dans les domaines des services numériques, de l’éducation, du tourisme, de la finance, de la technologie et de la santé. En définitive, le fort potentiel du marché chinois a été mis en exergue. Et la vitalité de ce marché représente de grosses opportunités pour les entreprises du monde.

La société de conseil italienne MWI fournit principalement des services dans le domaine des sports d'hiver. Son représentant Simone Sturla a avoué avoir ressenti l’enthousiasme du public pour les sports d’hiver, et envisage d’investir davantage sur le marché chinois.

Le Salon sert de plateforme au commerce numérique, et a trouvé une issue pour répondre à la crise mondiale. En 2020, alors que le volume du commerce mondial des services avait diminué de près d'un cinquième en raison de la pandémie, les services numériques avaient, eux, enregistré une croissance importante, des performances qui portent à croire que ce secteur se présente déjà comme un nouveau moteur de développement du commerce des services. C’est pour cette raison qu’une zone spécialement dédiée aux services numériques a été mise en place au présent Salon.

Le Salon international du commerce des services de cette année se caractérise par une intégration « online » et « offline ». Selon la vice-présidente de Deloitte Chine, cette intégration, résultat des restrictions en termes de mobilité de personnes et du transport logistique pour raison de l’épidémie, a par contre offert aux entreprises un vaste champ d’opportunités commerciales, les aidant à mieux résister à l’impact de l’épidémie.

Etant ouvert et inclusif, le Salon international du commerce des services aide aussi les pays en développement à trouver des opportunités commerciales afin de réduire le déséquilibre de la reprise économique au niveau mondial. Des entreprises de nombreux pays en développement ont pris part au Salon. Il s’agit, entre autres des Philippines, de l’Estonie, du Cambodge et de l'Azerbaïdjan. De nombreuses activités ont été organisées pour promouvoir spécialement les produits et services de plusieurs pays. Les Chinois ont eu l’opportunité de rapprocher ces pays, à travers leurs produits exposés tels que des tapis et de l'argenterie iraniens, des ornements en bois togolais et des ornements en ambre letton.

Pour la Chine, la solution aux problèmes auxquels font face actuellement l'économie mondiale, le commerce international et l'investissement, passe par l’adhésion aux principes de la paix, du développement, de la coopération et du bénéfice mutuel. Tel est d’ailleurs le but du Salon international du commerce des services.

Si le Salon « offline » a déjà pris fin, celui de « online » poursuit encore ses activités. Car, la Chine veut tenir un salon « qui ne baissera jamais le rideau ». De même que la Chine ne pense pas à mettre fin à sa stratégie d’ouverture et sa conviction de parvenir à une coopération gagnant-gagnant avec les partenaires mondiaux. Une telle Chine mérite les attentes et la confiance du monde.