Les États-Unis, qui dissimulent des informations sur l’épidémie, doivent se justifier devant les populations du monde entier

RCI 2021-09-04 20:40:19
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Après des travaux de plus de 90 jours, le soi-disant rapport sur les origines du nouveau coronavirus concocté par les services de renseignement américains n’a pas abouti à une conclusion claire, mais en impute la cause au "refus de partager les informations" de la Chine.

Dès le début, les États-Unis, ordonnant à leurs services de renseignement d’enquêter sur les origines du virus, ont voulu faire de ce rapport un outil politique pour incriminer la Chine. Même si aucune prétendue preuve ne peut être trouvée, « dissimuler des informations » est l’une des « accusations » que les États-Unis ont déjà préparées pour la Chine.

Les mensonges ne peuvent pas dissimuler la vérité. La Chine a sans tarder signalé l’épidémie de COVID-19 à l’Organisation mondiale de la Santé(OMS), partagé la séquence génétique du nouveau coronavirus avec le reste du monde et engagé une coopération internationale dans la réponse à l’épidémie. La chronologie de la réponse chinoise à la COVID-19 est bien claire avec des faits et des données détaillées et exactes. Un responsable concerné de l’OMS a réfuté à plusieurs reprises les accusations sans fondement selon lesquelles les données de la Chine ne seraient pas transparentes.

En ce qui concerne la question de l’identification des origines du nouveau coronavirus, la Chine a toujours adhéré à l’ouverture, à la transparence et à la coopération active, et elle a invité à deux reprises des experts de l’OMS en Chine pour mener des recherches. En février dernier, un groupe d’experts de l’OMS a visité l’Institut de virologie de Wuhan et d’autres endroits lors de sa visite en Chine. Les membres du groupe d’experts ont hautement apprécié l’accueil de la Chine et sa transparence. Le rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur la traçabilité, officiellement publié fin mars dernier, a tiré une conclusion sur la traçabilité qui fait autorité, en soulignant qu’il était « extrêmement improbable » que le virus se soit échappé d’un laboratoire chinois.

Mais ce qui est suspect, c’est que, en tant que pays avec le plus grand nombre de cas confirmés et de décès dus à la COVID-19 au monde, les États-Unis refusent de divulguer les données des cas précoces et d’accepter une enquête sur les origines du virus dans leur pays.

En janvier 2020, la femme médecin américaine Helen Y. Chu avait mis en garde contre l’épidémie aux États-Unis et avait communiqué les résultats des tests aux autorités sanitaires américaines en février de la même année, mais elle s'est vue ordonner par les autorités de garder le silence. Depuis, afin de favoriser la reprise des activités pour protéger l’économie, certains politiciens américains sont même allés jusqu’à tricher sur les données épidémiques.

Selon les médias américains, en mai 2020, la Floride avait supprimé les données de 171 patients présentant des symptômes de COVID-19 ou testés positifs au nouveau coronavirus en janvier et février de la même année, et a licencié le personnel de base de données qui contestait cette démarche. Après la détection d’anticorps à la COVID-19 dans un échantillon de sang prélevé par les Instituts nationaux de la santé des États-Unis au début janvier 2020, de hauts fonctionnaires de l’administration américaine ont dit « stop » à ce projet d’enquête sur la traçabilité, en demandant de mettre sous scellés les échantillons de sang avant le 2 janvier 2020 et ne plus mener de tests sur eux.

Des cas précoces à la base de Fort Detrick en passant par le laboratoire de l’Université de Caroline du Nord, nombreux sont les points douteux autour de l’épidémie aux États-Unis. Le nombre réel de contaminations et de décès est bien au-delà des statistiques publiées par les autorités américaines. Ces faits et pistes suffisent à montrer que certaines personnes aux États-Unis ont délibérément dissimulé des informations sur l’épidémie, et n’ont pas hésité à réprimer les scientifiques qui osaient dire la vérité.

Bien que le locataire de la Maison Blanche ait changé, la tactique consistant à se soustraire à la responsabilité de l’échec dans la réponse à la COVID-19 n’a pas changé, et la logique qui met tout au service de l’intérêt politique n’a pas changé. Voilà la vraie raison pour laquelle les États-Unis n’ont jamais osé divulguer des informations sur l’épidémie dans le pays.

Aujourd’hui, les populations du monde entier demandent quand les États-Unis publieront les données sur les cas précoces et effectueront des tests sur eux, quand ils inviteront l’OMS à mener des recherches sur les origines du nouveau coronavirus dans le pays, quand la base de Fort Detrick et le laboratoire biologique de l’Université de Caroline du Nord seront ouverts aux enquêtes internationales, quand les États-Unis pourront arrêter les manipulations politiques et revenir sur la bonne voie du traçage scientifique. Face à ces questions, les États-Unis doivent se justifier devant les populations du monde entier. Le monde a le droit de connaître la vérité sur les questions touchant à la vie et à la santé de toute l’humanité.

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