Commentaire : Ironie, Blinken dit se tenir "aux côtés des Hongkongais" !

RCI 2021-08-06 20:00:49
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Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a encore répété qu’il était « aux côtés des Hongkongais ». Il a fait savoir, le 5 juillet, sur les médias sociaux que les Etats-Unis allaient, sur décision du président américain de retarder « les expulsions forcées », offrir l’« asile » aux ressortissants hongkongais qui « craignent de retourner à Hong Kong ».

Que veulent certains politiciens américains en agissant de la sorte ? La réponse est évidente. Plus d’un an après la mise en application de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, la ville a repris sa voie de développement et de prospérité. Défaits, certains Américains ont cependant du mal à avaler leurs échecs et ne lésinent toujours pas sur les moyens de nuire à l’image de la Chine : de la publication des avertissements concernant des soi-disant « risques croissants liés aux affaires de Hong Kong » à cet ordre de suspendre le rapatriement de certains Hongkongais pendant 18 mois, en passant par la sanction de bluff contre plusieurs fonctionnaires chinois, ce que font les Etats-Unis n’est rien d’autre que vouloir soutenir les semeurs de troubles à Hong Kong, dans le but de continuer à exposer cette région au danger et de freiner ainsi le développement de la Chine.

Il est donc clair que « ceux qui craignent de retourner à Hong Kong » sont ceux qui craignent d’être sanctionnés en vertu de la loi et de la justice. D’après l’explication du gouvernement central chinois, la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong vise principalement quatre catégories de crimes : les activités subversives, la sécession, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères ou extérieures visant à mettre en danger la sécurité nationale. A la lumière de cette loi, on peut bien voir que les Hongkongais qui n’ont rien à voir avec ce type de crimes n’auront pas du tout peur de retourner à Hong Kong. Ce que certains américains considèrent comme « droit d’asile » n’est en réalité qu’une manière à peine voilée de donner la prime à ceux qui créent des troubles et sapent la prospérité et la stabilité de Hong Kong. En plus, ils sont de mèche avec les auteurs des crimes violents.

Mais la question qui mérite d’être posée est celle de savoir si réellement la partie américaine est capable d’ « offrir l’asile » aux fauteurs de troubles à Hong Kong ? Pas sûr.

Déjà ce pays enregistre un nombre record de cas confirmés de COVID-19 et de décès, mis ensemble. Et très récemment, les Etats-Unis ont connu un rebond inquiétant en termes de nouveaux cas confirmés, de décès et d’hospitalisations. Pendant ce temps, les crimes violents ont augmenté dans de nombreuses régions des Etats-Unis, situation qui a conduit l’Etat de New York à décréter l’état d’urgence.

Selon le US Gun Violence Archive Network, au 19 juillet, 11 105 personnes sont mortes cette année aux Etats-Unis à cause de la violence armée. D’après le magazine américain Time, 2020 est l’une des pires années jamais enregistrées en matière de violence armée aux Etats-Unis, et « 2021 sera pire encore ». Face à ce tableau sombre, ceux qui ont « peur de retourner à Hong Kong » pourraient-ils se sentir vraiment en sécurité ?

La plupart des Hongkongais s’accordent généralement à considérer la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong comme un pilier pour sauvegarder leurs intérêts et leur bien-être. Pour eux, cette loi protège les droits et libertés des Hongkongais et des étrangers vivant à Hong Kong. Selon une enquête menée par l’institut de recherche Bauhinia à la fin du mois de juin, 75.7% des personnes interrogées étaient satisfaites de l’efficacité de la mise en œuvre de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong.

Certains politiciens américains auraient mieux fait d’ offrir un « havre de paix » à leur propre peuple qui souffre de l’épidémie et de divers problèmes sociaux, que de vouloir tenter désespérément de déstabiliser la Chine !

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