Commentaire : Hong Kong n’a pas besoin de mauvais maîtres et des hypocrites pour une « leçon » de liberté de la presse

RCI 2021-07-12 21:18:36
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Le département d'État américain a publié le 10 juillet sur son site une déclaration au nom de la « Media Freedom Alliance », dans laquelle les pays signataires se disent préoccupés de la suspension des publications du journal « Apple Daily », accusant le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong d’« entraver la liberté d'expression ». Cette soi-disant déclaration, truffée de clichés odieux, a été signée par une poignée de pays occidentaux. De toute évidence, il s’agit d’un jeu politique sous prétexte de la « liberté de la presse », orchestré par les États-Unis et soutenu par leurs acolytes. Avec ce mauvais jeu, ces pays « donneurs de leçon » se consolent et le considèrent comme une réponse aux malfaiteurs anti-Chine à Hong Kong, en cherchant à s’immiscer dans les affaires de Hong Kong. Pourtant cela n'a aucun effet. Un simple coup d’épée dans l’eau.

Quelques pays occidentaux à la tête desquels se trouvent les États-Unis tentent de faire pression sur la Chine avec cette déclaration. Fort malheureusement du nombre négligeable de 21 pays signataires de la déclaration, ce petit groupe ne peut pas prétendre représenter l’ensemble de la communauté internationale, car il ne représente même pas la moitié des pays membres de la « Media Freedom Alliance ». Ce groupe est encore minoritaire par rapport au nombre total de pays membres de l'ONU. Alors comment se permet-il de définir « la liberté de la presse » et de critiquer la Chine d’un ton de « maître » ?

Heureusement, la manipulation politique de ces pays occidentaux ne peut tromper le reste du monde.

Pour ce qui est de la suspension d’« Apple Daily », il faut préciser qu'elle n’est liée à aucune question de la liberté de la presse, mais à une violation de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Déguisé en média, ce journal avait l’habitude de mener des activités illégales et subversives contre la Chine, troublant ainsi l’ordre établi à Hong Kong. Aucune société de droit ne tolérera ce genre d’activités. Evidemment l’arrestation du responsable de ce journal par la police de la RAS de Hong Kong n’énerve aucune disposition de la loi en vigueur. Pourtant quelques pays occidentaux dont les États-Unis cherchent à blanchir le criminel sous prétexte de la « liberté de la presse ». Leur comportement porte tout simplement atteinte à l'État de droit.

Autre précision de taille est que la fermeture du journal est une décision prise par le conseil d'administration de l'entreprise. Il ne s’agit pas d’une « fermeture forcée » ou d’une décision des instances politiques. Selon des médias de Hong Kong, depuis bien longtemps le « Apple Daily » était au bord de la faillite à cause de la mauvaise gestion, et il a eu la vie sauvée grâce aux financements extérieurs provenant des organisations contre la Chine. Des occidentaux font passer le noir pour le blanc, accusant gratuitement le gouvernement de la RAS de Hong Kong, alors que leur jeu politique déjà connu de tous, ne peut à ce jour tromper personne.

La liberté de presse n'est pas une excuse pour les activités illégales et criminelles. Dans le monde aujourd’hui, quel est ce pays qui peut tolérer des médias comme le « Apple Daily », un véritable danger pour la sécurité nationale ? Même les États-Unis ou le Royaume-Uni n’accepteraient pas la présence d’un tel média. On voit bien comment ces pays sont prêts à sacrifier à tout moment la liberté de la presse qu'ils prônent à longueur de journée, pour leurs propres intérêts.

En mai 2020, aux États-Unis, après la mort tragique de Gorges Floyd asphyxié sous le genou d’un policier blanc, des journalistes du monde entier qui sont venus couvrir les manifestations antiracistes ont été violemment pris à partie par les éléments de la police américaine, impossible d’exercer librement leur métier.

Un autre exemple. Nous sommes toujours aux États-Unis , en avril 2021, pour avoir tweeté que la commission des relations étrangères du Sénat américain avait proposé des fonds à hauteur de 300 millions de dollars aux médias qui aimeraient faire des reportages contre le projet de « la Ceinture et la Route », le journaliste de Bloomberg Tom Hancock avait vu, quelque temps après, son tweet limité d’accès. Certains internautes ont affirmé que Tom Hancock avait été condamné par son patron à cause de cette vérité.

Sur la question de la liberté de la presse, cette poignée de pays occidentaux dont les États-Unis pratiquent toujours « deux poids deux mesures », faisant le contraire de ce qu’ils disent. Le célèbre spécialiste britannique des relations internationales Edward Hallett Carr a fait remarquer, il y a plus de 80 ans, « les États-Unis sont maître en dissimulation de leurs intérêts nationaux égoïstes sous une couverture de gentillesse. » Aujourd'hui, la politisation de la liberté de la presse par les États-Unis donne raison à cet expert britannique.

À Hong Kong, la liberté de la presse est protégée par les lois dont la loi fondamentale, la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et Hong Kong Bill of Rights Ordinance (l'Ordonnance sur les droits de Hong Kong). Depuis la mise en vigueur de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, il y a un an, les droits de l'homme et les libertés des citoyens de Hong Kong sont mieux protégés. Selon le service d'information du gouvernement de la RAS de Hong Kong, les médias locaux, les médias étrangers et les médias d'internet qui y sont accrédités sont plus nombreux que l'année dernière, atteignant respectivement 93, 69 et 39.

La situation de Hong Kong est stabilisée. Il n’y a pas de place pour les mauvais maîtres et les hypocrites qui font passer le noir pour le blanc. Cette minorité des pays occidentaux devraient se concentrer sur la protection de la liberté de la presse dans leurs propres territoires et mettre fin à leur jeux politique.

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