Il est temps que les «maîtres des droits de l’homme» soient retirés de la classe!

RCI 2021-07-09 22:15:31
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Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a examiné, lors de sa 47e session (le 8 juin), le rapport sur le troisième cycle de l’examen des droits de l’homme en Australie. Les représentants de la Chine, de la Russie, de la Syrie et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont exprimé leur inquiétude sur les violations des droits de l’homme par la partie australienne. Cela a permis au monde extérieur de voir plus clairement que le dossier australien des droits de l’homme, qui se décrit comme un «maître des droits de l’homme», est en fait plein de sang et larmes.

Dans ce pays, cela fait maintenant plusieurs siècles que la persécution contre les indigènes australiens ne cesse de se poursuivre.

Selon une estimation prudente, quand les Britanniques sont arrivés pour la première fois en Australie en 1788, il y avait environ un million d’indigènes. Mais au début du 20e siècle, la population indigène était à un moment donné inférieure à 20 000 habitants. Aujourd’hui, les aborigènes ne représentent que 3,3 % de la population australienne, mais 28% de la population carcérale australienne, ce qui fait d’elle la population la plus incarcérée au monde. Pourtant, les autorités et les médias australiens font la sourde oreille aux incessantes dénonciations de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies au sujet des abus répétés de la part de l’Australie en matière des droits de l’homme.

Le racisme qui a envahi la société australienne ces dernières années a conduit à une vague de violence. Les musulmans, les Chinois et les indigènes du pays sont les cibles des attaques racistes, indique une étude d’une organisation australienne sans but lucratif de lutte contre le racisme. Pourtant les responsables politiques australiens ne pipent pas.

Certains d'entre eux ignorent la situation des droits de l’homme de leurs propres citoyens et commettent de graves crimes sur les citoyens étrangers.

En novembre dernier, les troupes australiennes en Afghanistan ont été exposées au scandale du massacre de civils. Selon le rapport d’enquête publié par le ministère australien de la Défense, les militaires australiens ont tué 39 civils afghans en Afghanistan sous prétexte d’ «entraînement». Des détails tels que le fait de couper la gorge à deux adolescents de 14 ans avant de les jeter dans la rivière. Ces actes à peine imaginables ont été sévèrement condamnés par la communauté internationale.

Pourtant, après ces révélations, certains médias et politiciens australiens ne cessent de vouloir dénaturer les faits, évoquant la situation de guerre, et qu’aucune responsabilité ne devrait être imputée à leurs soldats.

A ce jour, des militaires australiens, auteurs de graves crimes de guerre sont toujours en liberté, jamais inquiétés. Devant cette évidence, peut- on vraiment affirmer sans peur d’être contredit que l’Australie est un pays qui prône réellement les droits de l’Homme ? Pas sûr.

Les faits montrent que des pays appelés d’ailleurs abusivement «maîtres en matière des droits de l’homme» sont ceux qui les violents constamment et de manière flagrante. Ils devraient se regarder dans le miroir et procéder à un profond examen de conscience, penser à rembourser la dette de sang pour des crimes commis chez eux et à l’étranger. Ils devront également cesser de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays sous prétexte des droits de l’homme. Il est temps que les «maîtres des droits de l’homme» soient retirés de la classe!

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