Commentaire : Le Parti communiste chinois doit sa vitalité à son audace de se révolutionner

RCI 2021-07-04 19:52:23
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Au cours des cent ans vécus, le Parti communiste chinois (PCC) a toujours été audacieux de se révolutionner, ce qui le fait distinguer des autres partis politiques. Le PCC a déjà publié son premier dossier anti-corruption en 1926. Il a assuré le strict respect de la discipline du Parti alors qu’il menait la révolution de la Chine. Il en est de même pour la fondation de la Chine nouvelle et la mise en application de la réforme et de l’ouverture. Notamment à partir du 18e Congrès national du PCC, le Parti communiste chinois se tient à un principe de « tolérance zéro » vis-à-vis de la corruption, impressionnant le monde avec son leadership et sa force de combattre la corruption.

Selon les statistiques officielles, depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012, les organes chinois de l'inspection et de la supervision disciplinaire ont mis en examen 3,805 millions de dossiers et établi des sanctions contre 4,089 millions de personnes. Le déploiement à partir de 2015, de l’opération “Skynet” visant les corrompus fuyant à l’étranger a permis de rapatrier plus de 9 100 personnes depuis 120 pays et régions et de récupérer plus de 21 milliards de yuans de biens détournés. Une opération d’une ampleur sans précédent dans l’histoire centenaire du PCC, qui a été couronné d’un succès inédit.

La corruption est un enjeu commun à tous les partis au pouvoir du monde. Mais le PCC est l’unique parti à assimiler la lutte contre la corruption à un problème de vie et de mort, et à maintenir une mesure de force en la matière. Car il est nettement conscient que la corruption va lui coûter le soutien du peuple, va porter atteinte au socle de sa gouvernance. La corruption va aussi jusqu’à lui priver de force de combat. Mais le plus important est que le PCC ne prétend jamais à des intérêts égoïstes, il ne compte qu’avec les intérêts fondamentaux du peuple, sans essayer de cacher ses défauts et d’éviter ses problèmes et sans cesser de s’examiner et de se réformer.

Selon une enquête menée par le Bureau national des statistiques de Chine fin 2020, 95,8% des sondés chinois ont confiance en le PCC dans son respect strict de la discipline et sa lutte contre la corruption, soit 16,5% de plus qu'en 2012. Yuri Tavrovsky, professeur de l’Université russe de l’Amitié des Peuples a estimé que la lutte contre la corruption a non seulement redressé les relations économiques de la Chine, mais a également renforcé le contrôle du système de pouvoir du parti et de l'État. « Cette lutte est soutenue par la majorité des Chinois. » a-t-il ajouté.

Le PCC ne tient pas qu’à l’anti-corruption. En charge du pays le plus peuplé du monde, le PCC doit ne pas cesser de se réformer et de se perfectionner pour conduire le pays et son peuple dans la bonne direction.

La quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois, tenue en octobre 2019, a déjà traité plusieurs questions majeures relatives à la modernisation du système de gouvernance national, en focalisant sur l’amélioration du système de direction du parti en vertu de la science, de la démocratie et de la loi.

La gestion stricte du parti est une tâche perpétuelle pour le PCC, le plus grand parti au pouvoir du monde. Il a le courage et est en mesure d’éliminer le virus lui portant atteinte. Dynamique et puissant, il va œuvrer pour la belle vie de la population et le grand renouveau de la nation chinoise.

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