Se laissant manipuler par des politiciens occidentaux, des entreprises étrangères en Chine risquent de devenir de véritables perdantes

RCI 2021-04-02 09:28:29
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Ces derniers jours, une vidéo publiée sur internet est devenue populaire. Elle montre de grands cueilleurs mécanisés de coton, travaillant dans les vastes champs de coton du Xinjiang, une sorte de riposte contre la rumeur à propos du « travail forcé » dans l’industrie cotonnière de la région. Il est l’heure pour les entreprises qui boycottent aveuglément le coton du Xinjiang d’ouvrir leurs yeux et d'arrêter d’être manipulées par des forces hostiles à la Chine.

Pour des entreprises, il ne s’agit véritablement pas d’une bonne affaire que d’abandonner le coton du Xinjiang puisqu'il représente à lui seul, 20 % de la production mondiale. Ce n’est pas facile pour elles de trouver des alternatives. Après que les États-Unis aient annoncé en janvier dernier l’interdiction d’importer et d’utiliser le coton produit au Xinjiang, les différentes marques multinationales ont subi d’énormes pressions, car elles devront chercher de nouveaux fournisseurs et se préparer à l’inspection, générant ainsi une forte augmentation des coûts de production.

En effet, le coton du Xinjiang n'a jamais eu à s’inquiéter de ses ventes. Classé parmi les meilleurs au monde, le coton à fibres longues du Xinjiang ne manque pas de commandes, d’autant plus qu’il dispose du vaste marché chinois qui est le plus important consommateur de coton dans le monde. Et dans un monde où les cotons de bonne qualité font défaut, le boycott du coton du Xinjiang est susceptible de provoquer le chaos dans la chaîne d’approvisionnement mondiale et d’affecter les prix des produits agricoles. Le marché, ainsi que des entreprises, vont tous en subir le coup.

Pire encore, le comportement de ces entreprises, soit de boycotter le coton du Xinjiang sur la base de mensonges, finira par ruiner leur image auprès des consommateurs chinois. Cela risque de leur causer des dégâts plus importants et à long terme.

Il est évident que le marché chinois du coton, qui est énorme et prometteur, a une importance capitale pour les entreprises multinationales. Sa reprise en 2020, précédant celle des autres secteurs au pays, a surtout profité aux grands acteurs internationaux de l’industrie de l’habillement qui ont été d'importantes victimes de l’épidémie de COVID-19.

Prenons l'exemple de Nike, une marque de sport américaine qui est entrée sur le marché chinois en 1981. Au cours de l'exercice 2020, le chiffre d'affaires de l'entreprise sur le marché chinois a augmenté de 8 %. Nike a indiqué dans son rapport financier qu’«Au quatrième trimestre fiscal, les performances de la région de la Grande Chine ont aidé la marque à compenser certaines des pertes inattendues à l'échelle mondiale en raison de l'impact de l'épidémie». Pareil pour le géant suédois de la mode du prêt-à-porter H&M, principal acteur de l’incident lié au coton du Xinjiang. La marque a, elle aussi, besoin du marché chinois, qui est l'un de ses cinq marchés cibles alors qu'il a contribué pour 5,2 % de ses ventes mondiales en 2020.

Les entreprises sont libres à choisir où acheter leurs matières premières. Mais une fois impliquées de façon inconsciente dans le complot politique, ces entreprises risquent de devenir de véritables perdantes.

Le marché chinois est toujours ouvert aux investissements étrangers. La Chine est également disposée à préparer un bon environnement d’affaire aux entreprises étrangères, mais elle ne tolérera jamais que ces dernières profitent de son marché tout en la discréditant.

H&M a récemment publié une déclaration disant que la Chine est un marché très important et qu'elle s'engage à regagner la confiance des consommateurs chinois. Il est donc l’heure pour la marque de faire preuve de sincérité, de prendre des actions concrètes au lieu de ne faire que des activités de relations publiques. Cesser le boycott du coton du Xinjiang est la juste action à prendre pour toutes les multinationales concernées.

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