Commentaire : le rapport de l’OMS sur le traçage, un véritable camouflet pour les menteurs occidentaux

RCI 2021-03-31 22:17:37
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Le 30 mars, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement publié le rapport de recherche qu’elle a conjointement mené avec la Chine sur le traçage des origines de la Covid-19. Le rapport a confirmé les conclusions du précédent groupe d'experts conjoint à Wuhan et a souligné que l'introduction du virus par un incident de laboratoire est « extrêmement improbable ». Cette conclusion est une véritable gifle sur la joue des politiciens occidentaux, auteurs des rumeurs autour de l’origine du virus qui serait parti d’une imaginaire « fuite du laboratoire de Wuhan».

Le traçage des origines des virus est une activité scientifique qui demande du temps et non une « présomption de culpabilité » sans fondement. Comme l'a déclaré le Directeur général de l'OMS Tedros Ghebreyesus le 30 mars, « ce rapport est un début très important, pas une fin. Nous n'avons pas trouvé l’origine du virus. Nous devons prendre la science comme critère et ne ménager aucun effort pour mener à bien ce travail. »

Cependant, avant la publication du rapport, certains politiciens et médias occidentaux anti-chinois n’ont pas hésité à faire pression sur l’OMS, pour qu’elle dise ce qu’ils voulaient entendre. Après la publication du rapport, les Etats-Unis ont même mobilisé une poignée de pays pour publier une soi-disant déclaration conjointe, remettant en question le rapport de l'OMS, dans l'intention d’exercer de nouvelles pressions politiques.

Peter Ambarek, chef de l'équipe internationale d'experts pour le traçage des origines de la Covid-19 de l'OMS, a, le jour même de la publication du rapport, répondu clairement à cette question. « Le volume du rapport, la quantité de données et l'analyse détaillée font preuve de la coopération étroite », a-t-il dit.

Alors qu’elle faisait face au travail intense de prévention et de contrôle de l’épidémie, la Chine a pu quand même inviter à deux reprises des experts de l'OMS, pour mener des études de traçage sur son sol. Une preuve d’ouverture, de transparence et de responsabilité.

Du 14 janvier au 10 février 2021, des experts chinois et ceux de l'OMS, venus de 10 pays différents, ont formé un groupe d'experts et visité 9 sites, dont l'Institut de virologie de Wuhan. Ils ont également eu des entretiens avec le personnel médical, des chercheurs, des personnes guéries de la Covid-19, des habitants locaux et des membres de la famille du personnel médical qui ont malheureusement perdu la vie dans l’épidémie. La partie chinoise a également présenté toutes les données originales qui nécessitaient une attention particulière. Il n'y a aucune différence entre les informations détenues par les experts chinois et les experts étrangers.

L'assistance fournie par la Chine aux travaux du groupe conjoint à Wuhan a été salué par des experts de l'OMS. Ils ne s’attendaient pas à un tel niveau d’ouverture de la part de la Chine. « Les résultats du voyage à Wuhan ont dépassé notre attente », ont-ils indiqué. Réagissant au battage médiatique américain et occidental, sur l’impossibilité des scientifiques de « travailler librement » en Chine, Marion Koopmans, membre du groupe d'experts conjoint, a affirmé n’avoir pas elle, comme ses coéquipiers, connu cette mauvaise expérience.

Le traçage des origines du nouveau coronavirus est une tâche mondiale. Des cas précoces de la Covid-19 ont été découverts dans divers coins du monde. Le traçage des origines du virus doit être mené dans ces pays. Il ne faut pas se limiter uniquement à Wuhan. Sur la base des découvertes en Chine, le rapport a formulé les recommandations sur la prochaine étape de recherches, dont la création d'une base de données unifiée à l'échelle mondiale, la poursuite de la recherche de cas précoces dans un plus grand nombre de pays et la recherche d'animaux hôtes dans le monde.

On s'attend à ce que les pays concernés soient aussi ouverts, transparents et responsables comme la Chine l’a été tout au long des recherches menées par les experts de l'OMS. Les Etats-Unis en particulier, où l'épidémie a tué le plus grand nombre de personnes, devra aussi servir d’exemple, en autorisant les travaux de traçage sur leur sol. Politiser l'épidémie, ce n’est pas le synonyme de vaincre le virus. Ce n'est qu'en respectant la science, en créant une unité autour des actions visant à lutter efficacement contre le virus, que l’ensemble de la population de la planète pourra sortir de cette crise sanitaire.

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