La « boule de neige » du désastre causé par l’homme aux Etats-Unis ne cesse d’agrandir

Un expert en santé à l’Université de Georgetown des Etats-Unis a déploré la négligence de la Maison blanche dans la prévention et du contrôle de l’épidémie de COVID-19. « Actuellement les Etats-Unis sont comme un grand bateau naviguant en pleine tempête, mais notre capitaine a décidé d’aller jouer au golf », a-t-il déploré. Dans les trois mois à venir, a-t-il ajouté, les Etats-Unis seront confrontés à leur pire moment depuis l’épidémie.

Il est difficile d’imaginer quel sera le pire moment de l’épidémie, étant donné que les Etats-Unis sont en passe d’en perdre complètement le contrôle. Au cours de la semaine passée, le nombre des nouveaux cas confirmés aux Etats-Unis a dépassé 160 000 en moyenne par jour, soit une hausse de 77% par rapport à la moyenne d’il y a deux semaines. Jusqu’au 18 novembre, on a compté 250 000 décès dus au COVID-19. « Un nouveau marquage effrayant », a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN.

Fait particulièrement décevant, près de 1,04 million d’enfants et d’adolescents ont été testés positifs au COVID-19, à la fin de la semaine dernière, aux Etats-Unis. Le secrétaire adjoint américain à la Santé a reconnu que les Etats-Unis se trouvaient dans une « situation très dangereuse ».

Pourtant, les multiples alertes n’ont pas réussi à interpeller les hommes politiques américains au pouvoir sur la gravité de la crise sanitaire, ceux ne pensent qu’à leurs intérêts politiques.

Récemment, le dirigeant américain a une nouvelle fois utilisé les médias sociaux pour qualifier le COVID-19 de « peste chinoise », dans l’idée de « rejeter la faute sur les autres ». Cette mentalité de mépris à la santé publique, couplée de l’insouciance au droit des populations à la sécurité de leur vie, ne fait qu’agrandir la « boule de neige » du désastre causé par l’homme aux Etats-Unis.

Il serait utile de faire connaître aux décideurs politiques américains une chose : La Chine a été le premier pays à signaler l’épidémie, mais cela ne signifie pas que l’épidémie soit d’origine chinoise. De plus en plus d’informations et d’enquêtes montrent que les traces du nouveau coronavirus ont été repérées à plusieurs endroits dans plusieurs pays du monde, et beaucoup d’entre elles ont existé avant la découverte du virus en Chine.

L’origine du virus est une question scientifique qui doit être tranchée par des scientifiques, des experts médicaux, et personne n’a le droit de politiser la traçabilité, moins encore d’étiqueter le virus.

« Les hôpitaux américains sont inondés des patients atteints du COVID-19 », le titre du reportage du 19 novembre de l’AP (Associated Press) est choquant. Mais l’attitude négative et les manipulations politiques sans scrupules de l’Administration américaine qui laisse l’épidémie se propager sont plus effrayantes. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que « les pays qui laissent l’épidémie se propager jouent avec le feu ». Si maintenant les politiciens américains ne savent pas retrouver la route après s’en être écartés ? Quand vont-ils le faire ?