Commentaire : Les Etats-Unis critiqués par de nombreux pays à l'ONU, quelle honte pour ce pays « défenseur de droits de l’homme » !

RCI 2020-11-11 20:51:39
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Plus de 110 pays, dont les alliés des Etats-Unis, au cours d’une session aux Nations unies, qui a duré 210 minutes, ont fait la queue pour poser des questions sur le bilan des États-Unis en matière de droits de l'homme. Certains pays n’ont pas hésité à formuler des critiques et des recommandations au pays qui prétend être « défenseur de droits de l’homme ». L’interpellation s’est déroulée lors de l'examen du bilan des États-Unis par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Le même jour, le nombre des cas confirmés du COVID-19 a dépassé les 10 millions aux États-Unis, tandis que le nombre de décès s'est élevé à près de 240 000.

Ces statistiques peu flatteuses, associées au tollé collectif dans le monde entier, laissent transparaitre la situation déplorable de droits de l'homme aux Etats-Unis, « défenseur de droits de l’homme ».

Les politiciens américains montrent toujours du doigt d'autres pays du monde. Comment expliquer cette explosion des cas positifs au Covid-19 et les décès liés à cette épidémie aux Etats-Unis, superpuissance économique et technologique ? Comment les droits à la vie et au développement du peuple américain, les droits de l'homme les plus fondamentaux, sont-ils aussi facilement bafoués aux Etats-Unis ?

La réponse à ce long questionnement est simple : les politiciens américains ont commis l’erreur de mettre en avant les intérêts électoraux, en lieu et place de s’appliquer au bien-être de leur population. Dans cet égarement des politiciens américains, il faut aussi noter leur volonté de vouloir gagner de l’argent. Ils ont, de ce fait, ignoré, les avertissements scientifiques et retardé la réponse à l'épidémie. Politisant l'épidémie à plusieurs reprises et cherchant des boucs émissaires, ils ont rejeté les avis des experts et constamment assoupli les mesures de prévention au nom à la reprise économique à la va-vite. Leur inaction et leur immobilisme ont été décrits par le Washington Post comme « un meurtre sanctionné par l'État ».

Les personnes âgées et les minorités sont des victimes innocentes de cette tragédie humaine. Selon le New York Times, les décès dans les maisons de retraite représenteraient un tiers de tous les décès aux États-Unis. Les personnes âgées ont été impitoyablement abandonnées, la maison de retraite transformée en morgue. Cependant, une partie de la soi-disant élite des États-Unis est dédaigneuse à cet égard, le lieutenant-gouverneur du Texas Dan Patrick a déclaré sans vergogne qu'il soutenait la relance de l'économie américaine au prix de la vie des personnes âgées.

Dans le même temps, l'épidémie a creusé davantage l’écart entre les différentes races aux États-Unis. Selon les dernières statistiques des centres américains de contrôle et de prévention des maladies, pour la population âgée de 30 ans à 39 ans, le taux de mortalité due au Covid-19 est de 38,4% chez les hispaniques et de 27,9% chez les Afro-américains, tandis que ce taux est de 20,2% chez les blancs.

La violence policière est venue s’ajouter à la souffrance des minorités. Il suffit pour s’en rendre compte de se référer à ces quelques exemples parmi les plus récents. L'Afro-américain George Floyd a crié : « Je ne peux pas respirer. » Une femme afro-américaine enceinte de neuf mois a été arrêtée et mise à genoux par la police. Un père de famille afro-américain a reçu sept balles et est tombé devant ses trois enfants. Les abus de la police américaine se multiplient, sans aucun signe de sobriété.

Les problèmes de droits de l'homme sont nombreux dans leur pays, tandis que les politiciens américains sèment les troubles dans le reste du monde, provoquant des catastrophes humanitaires. En Iran, à cause des sanctions américaines, les diabétiques ont du mal à trouver des insulines. Face aux critiques du monde entier, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a dit sans vergogne : « Nous ne discutons pas seulement des droits de l'homme, nous les chérissons et les défendons. »

Cependant, le monde est lucide devant l’hypocrisie américaine. Au lieu de chérir et défendre les droits de l'homme, les politiciens américains les violent et piétinent. Face à la perte de vies innocentes, devant l'accusation collective mondiale, les politiciens américains qui cherchent leurs propres intérêts au nom des droits de l'homme, ne doivent-ils pas réfléchir à leurs erreurs?

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