La « diplomatie de la coercition » finira par plonger les politiciens américains dans un isolement extrême

RCI 2020-10-16 22:28:25
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Selon le journal japonais « Yomiuri Shimbun », plusieurs responsables gouvernementaux japonais ont révélé que leur pays avait informé les Etats-Unis de leur non-participation au plan américain d’exclure les entreprises chinoises des réseaux de télécommunications. Et les responsables du gouvernement sud-coréen ont rejeté la demande américaine d’exclure le géant chinois des télécommunications Huawei de la construction du réseau 5G en Corée du Sud, indiquant que « le dernier mot revient aux entreprises ». Les échecs des politiciens américains pour obliger leurs alliés à suivre un plan qui répond aux propres intérêts américains montrent qu’à l’ère de la mondialisation, où le multilatéralisme, les avantages mutuels et le gagnant-gagnant sont privilégiés, la « diplomatie de la coercition » n’a pas sa place.

Ce qui est absurde, c’est que les politiciens américains, connus pour leur méthode consistant à recourir aux moyens ignobles tels que la coercition et la persuasion, calomnient la Chine, en l’accusant de contraindre d’autres pays, et pourtant, la communauté internationale connaît bien qui menace le monde, et qui entrave la promotion de la paix mondiale.

Depuis un an, partout où il est passé, en Europe, au Moyen-Orient ou encore en Amérique latine, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo n’a cessé de dénigrer la Chine, la plaçant toujours au centre de ses préoccupations.

Bien que certains pays aient adopté une attitude prudente par peur des menaces des Etats-Unis, davantage de pays ont fait un choix objectif et rationnel. Par exemple, le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Jose Borrell a indiqué que pour ses propres intérêts et valeurs, l’UE ne va pas se joindre aux Etats-Unis pour contrecarrer la Chine.

Quant à leur oppression contre l’Iran, le Venezuela et d’autres pays, les politiciens américains ont conduit au fond la « diplomatie de la coercition » et la politique du plus fort. Alors que les Etats-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien, ils ont demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de prolonger l’embargo sur les armes contre l’Iran. Après que sa demande avait été rejetée, la partie américaine a lancé unilatéralement le « mécanisme de rétablissement rapide des sanctions contre l’Iran », se mettant ainsi ouvertement en opposition avec le monde entier.

En ce qui concerne le traitement des organisations internationales, après l’éclatement de l’épidémie de COVID-19, les Etats-Unis ont menacé l’Organisation mondiale de la Santé à plusieurs reprises. Ils ont demandé à cette organisation de procéder à des ajustements structurels et ont menacé de se retirer d’elle, en prétendant « ne pas exclure la création d’une autre institution de substitution ». Les Etats-Unis ont sapé ainsi la coopération internationale en matière de lutte contre l’épidémie.

L’administration américaine a tout fait pour isoler la Chine, et a fini par s’isoler elle-même. Récemment, près de 50 universitaires, y compris ceux de l’Université de Harvard et d’autres universités américaines ont publié une déclaration conjointe, indiquant que la politique étrangère américaine était presque un échec, qui provoquait l’instabilité, l’insécurité et la souffrance humaine.

En fait, de plus en plus de pays ont compris que les divergences ou contradictions entre la Chine et les Etats-Unis ne sont absolument pas une lutte pour le pouvoir, le statut ou le système social, mais plutôt une question de préserver la justice ou de répandre la malveillance, se tenir au multilatéralisme ou à l’unilatéralisme, de promouvoir la coopération gagnant-gagnant ou le jeu à somme nulle.

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