Les politiciens américains totalement discrédités sur le plan des droits de l’homme

RCI 2020-10-08 20:30:35
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Cela fait plusieurs jours que la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies est devenue le théâtre de violents débats autour des questions des droits de l’homme. La Chine a vivement réfuté les points de vue des Etats-Unis et de quelques autres pays qui la stigmatisent sur le plan humanitaire. Par contre, la Chine a bénéficié du soutien de presque 70 pays. Zhang Jun, ambassadeur de Chine auprès de l’ONU a porté la voix de 26 pays membres, critiquant les Etats-Unis et les autres pays occidentaux d’avoir violé les droits de l’homme. Il a exhorté ces pays à lever immédiatement leurs mesures restrictives posées de manière unilatérale et à cesser leurs actes discriminatoires systématiques envers les peuples de couleur.

Une nouvelle fois, le multilatéralisme a fait reculer l’unilatéralisme. Le comportement de ces politiciens américains, auteurs des catastrophes humanitaires, qui piétinent les droits de l’homme au nom des droits de l’homme, est désormais banni par l’ensemble de la communauté internationale.

Avec leurs doubles critères pratiqués depuis une longue période, les politiciens américains ont toujours agi en donneur de leçon. Au nom de la « suprématie des droits de l’homme sur les droits de souveraineté », ils n’ont jamais hésité de recourir à la force ou à la sanction unilatérale à l’égard d’autres pays. Leurs actes ont souvent causé de graves préjudices au développement économique des pays victimes et constituent en effet une violation systématique des droits de l’homme. Face à la pandémie du Covid-19, ils ont complètement manqué à leurs devoirs de bien gérer la crise, laissant plus de 200 000 Américains mourir de la maladie en l’espace de quelques mois. Sur le plan extérieur, ces politiciens n’ont fait que saboter la coopération internationale et contribuer à la détérioration de la situation au niveau mondial. Interception de matériels appartenant à d’autres pays, renvoi de réfugiés internationaux, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé, intervention dans les affaires intérieures d’autres pays, prise des « sanctions » contre autres pays, ces politiciens américains ont presque tout fait pour mettre les bâtons dans les roues de la lutte internationale contre le Covid-19.

Dans le contexte de la pandémie, des pays sous-développés, particulièrement ceux qui souffrent des sanctions imposées par l’Occident ont urgemment besoin d’être secourus par la communauté internationale. Ces pays n’ont pas pour autant bénéficié de la sympathie des politiciens américains. Ces derniers se sont servi de la pandémie et brandi leur arme préférée qu’est la sanction, afin d’inciter à l’agitation, à la haine et à l’antagonisme dans ces pays, voir même reverser les pouvoirs. Ces comportements n’ont fait que révéler l’atrocité et la cruauté de l’hégémonie à l’américaine et fait tomber les masques de « démocratie », « droits de l’homme » et « liberté » derrière lesquels se cache Washington.

La liste des victimes est longue. Fin mars 2020, le ministère américain de la justice avait intenté un procès contre le président vénézuélien Nicolas Maduro et de hauts responsables vénézuéliens pour le « terrorisme à la drogue ». Par la suite, le Département d’Etat américain a tenté de former un « gouvernement de transition » dans ce pays contre la levée progressive de l’embargo économique. Toujours en mars, le même Département d’Etat a annoncé des sanctions contre de hauts responsables du gouvernement syrien en les accusant d' « exercer la violence et fabriquer la crise humanitaire ». Sans parler de l’Iran, la bête noire de Washington au Moyen-Orient, qui fait face à des pressions croissantes venant des Etats-Unis qui ne cessent d’imposer de nouvelles sanctions. Fin septembre, les Etats-Unis, malgré leur retrait du traité nucléaire iranien, ont annoncé la reprise des sanctions contre Téhéran, au nom de la résolution 2231, menaçant les pays membres de l’ONU des « conséquences » s’ils n’exécutent par les sanctions américaines.

« Des sanctions imposées au nom des droits de l’homme sont en train de tuer, de priver les humains de leurs droits à la santé, à la nourriture et à la vie, qui sont des droits fondamentaux de l’homme. Les sanctions ont eu comme résultat la pénurie d’eau, de détergent, d’électricité, de carburant et d’aliments », peut-on lire dans une déclaration des experts onusiens des droits de l’homme.

La question a été également soulevée lors de la 45e réunion du Conseil des Droits de l’homme par les représentants de la Syrie, de l’Iraq, du Botswana et du Zimbabwe. Les femmes, enfants, personnes vivant avec handicaps et autres communautés vulnérables souffrent énormément de ces sanctions unilatérales.

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, la haute commissaire pour les droits de l’homme Michelle Bachelet et d’autres personnalités ont à plusieurs reprises appelé à mettre fin aux sanctions unilatérales non conformes aux principes des droits de l’homme. La 74e Assemblée générale de l’ONU a adopté, en septembre, à une écrasante majorité, une résolution pour inviter les pays membres à ne pas prendre ni appliquer des mesures unilatérales économiques, financières ou commerciales qui ne sont pas conformes aux droits internationaux et à la charte des Nations Unies.

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