Commentaire : Le racisme met à nu l’hypocrisie des « droits de l’homme à l’américaine »

RCI 2020-10-01 00:00:45
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Plusieurs cas de violations des droits de l’homme et de discriminations raciales systémiques ont été dénombrés aux Etats-Unis au cours de la période de la lutte contre la pandémie de COVID-19. Tous ces cas ont été rapportés lors de la 45e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, en Suisse. Un rapport qui a suscité des inquiétudes de la part des parties présentes à la session.

Dans leurs remarques, les représentants de nombreux pays ont exhorté les Etats-Unis à respecter les faits fondamentaux concernant les droits de l’homme. Ils ont aussi exprimé leur vive indignation à l’égard de la pratique américaine de « deux poids deux mesures », à des fins politiques, dans le domaine des droits de l’homme et les ont exhortés à faire face à leurs propres problèmes de droits de l’homme.

Dans le même temps, les manifestations contre la discrimination raciale et les violences policières se sont poursuivies dans de nombreux endroits aux Etats-Unis, mettant en lumière l’hypocrisie des « droits de l’homme à l’américaine ».

Selon les données du site Web d’une organisation américaine non gouvernementale de recherches, chaque année entre 2013 à 2019, 2,5 personnes de la communauté blanche sur un million ont été victimes des violences policières, alors que pour le même échantillon, on compte 6,6 personnes dans la communauté afro-américaine. C’est 2,6 fois plus que celui des blancs. Ce qui est encore plus irritant, c’est qu’en raison des failles du système, 99% des policiers américains auteurs des violences policières meurtrières n’ont été poursuivis.

Face au COVID-19, la myopie, l’inefficacité volontaire et l’irresponsabilité dont fait montre le gouvernement américain ont non seulement causé environ 7,1 millions de contaminations et plus de 200 000 décès, mais ont également aggravé la discrimination raciale, cette maladie chronique de la société américaine. Ce qui a plongé le peuple américain dans une profonde catastrophe des droits de l’homme.

Les données du Centre américain de prévention et de contrôle des maladies montrent que s’agissant du taux d’infection du COVID-19, chez les Latino-américains est 2,8 fois plus élevé que celui recensé dans la communauté blanche. De plus, en raison de l’écart en matière d’accès aux ressources médicales et des disparités en termes de conditions économiques, les risques d’infection au COVID-19 et de décès chez les minorités sont beaucoup plus élevés que chez les Blancs.

Au nom de l’intérêt politique, les politiciens de la Maison Blanche ont prôné la suprématie blanche, ont pris une position intransigeante sur l’immigration et d’autres questions, et ont considéré les questions raciales comme un outil de lutte politique, ce qui a directement conduit à la montée de la xénophobie et du racisme dans la société américaine.  

Avec ce mauvais bilan des droits de l’homme dans le pays, ces politiciens américains qui se prennent pour des « défenseurs des droits de l’homme » et qui répriment délibérément d’autres pays, comment n’ont-ils pas honte de se poser en « donneurs de leçon » et de critiquer la situation des droits de l’homme des autres pays ? Il n’y a pas de « donneur de leçon » en matière de droits de l’homme dans ce monde, et aucun pays ne devrait pratiquer le « deux poids deux mesures » en matière de droits de l’homme. Face aux conséquences néfastes de la discrimination raciale dans leur propre pays, les politiciens américains tentent de s’appuyer sur la manipulation politique pour détourner l’attention du public et rechercher des gains personnels. C’est comme un sot qui raconte ses rêves !

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