Commentaire : La politique dite "Etats-Unis d’abord" est en réalité une "menace américaine" à la paix mondiale

RCI 2020-09-26 20:50:52
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Lors du récent débat général de la 75ème Assemblée générale des Nations unies, le dirigeant américain a prononcé un discours vidéo combinant arrogance, préjugés et mensonges. Peut-être c’est parce que l'armée américaine est "la plus puissante" au monde, le dirigeant américain a prôné l’unilatéralisme, qui est incompatible avec l'ambiance de la conférence, tout en se vantant que les Etats-Unis remplissent leur "mission de pacificateur". Concernant la question nucléaire iranienne, la lutte contre le terrorisme et le partage des dépenses militaires de l'OTAN, ses paroles égoïstes et pleines de contradictions démontrent la nature de l'égoïsme et de l'hégémonie de la politique «Etats-Unis d'abord». Ce qui a suscité des répugnances de la communauté internationale.

Regardons d'abord la question nucléaire iranienne. Dans son discours, le dirigeant américain a déclaré fièrement que les Etats-Unis s'étaient retirés unilatéralement de l'accord nucléaire iranien et ont affiché les soi-disant « sanctions sévères » contre l'Iran.

Comme nous le savons tous, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord nucléaire iranien en mai 2018 et ont perdu leur qualification de participant. Cependant, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a adressé récemment une lettre au Conseil de Sécurité, demandant arbitrairement le lancement du mécanisme de la « reprise rapide des sanctions » prévue par la résolution 2231 des Nations unies contre l'Iran. Sa demande a été opposée par la grande majorité des membres du Conseil de Sécurité. Cette fois, l’administration américaine a unilatéralement recouru à des sanctions contre l’Iran et s'est, à nouveau, positionné de l'autre côté du monde, exposant davantage ses vrais visages de destructeur de la paix et de la stabilité mondiales.

Regardons les soi-disant «réalisations antiterroristes» préconisées par le dirigeant américain. Dans son discours, il n'a pas seulement fait étalage du meurtre d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l'organisation extrémiste «Etat islamique», et a aussi affirmé que l'organisation avait été complètement détruite. Cependant, cela ne fait probablement que chanter ses propres louanges. Pendant longtemps, pour leurs propres intérêts géopolitiques et énergétiques, les Etats-Unis se sont attaqués aux symptômes mais non à la cause profonde du terrorisme et ont même aidé les malfaiteurs à fournir un terrain propice à la croissance du terrorisme. Le développement de «l'Etat islamique» était inséparable de l'intervention américaine, et c'est aussi une grande ironie de la politique antiterroriste américaine.

Ce qui est encore plus déroutant, c’est à quel point les prétendus progrès dans les dépenses militaires de l’OTAN ont à voir avec le débat général de l’Assemblée générale des Nations unies? Laissant de côté cette logique déroutante, cette demande aux alliés de l'OTAN de partager les dépenses militaires elle-même montre que le principe dite "Etats-Unis d'abord" s'applique également à ses alliés. Aux yeux de l'administration américaine, l'OTAN est en fait un "encombrant", sans grande importance.

Le quotidien allemand "Frankfurter Rundschau" a commenté le 26 septembre le discours du dirigeant américain "les habits neufs de l'empereur", affirmant qu'il se vantait de réalisations devant des chefs de gouvernement du monde entier comme un empereur sans vêtements. Sous sa direction, les Etats-Unis ne sont plus partisan de la coopération internationale, et devenir le plus gros frein. Le site web d'information politique américain " Vox " a également souligné que le ton du discours du dirigeant américain était incompatible avec l'ambiance engagée par des pays membres de l'ONU envers le multilatéralisme.

En effet, le discours du dirigeant américain à l'Assemblée générale des Nations unies a, en outre, permis au monde de voir que sa philosophie de gouvernance fondamentale "Etats-Unis d'abord" est par essence l'unilatéralisme et l'hégémonisme, et que certains politiciens américains n'épargnent aucun effort pour l’utiliser à affecter l'ordre international et menacer la paix mondiale. Dans ce contexte, cette session de l'Assemblée générale des Nations unies appelle la communauté internationale à réitérer son engagement collectif en faveur du multilatéralisme, qui est sans aucun doute un blocus collectif contre l'unilatéralisme. Il est temps de mettre fin à la farce politique de l'hégémonisme au nom de la politique " Etats-Unis d'abord "!

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