Construire une communauté de santé pour l’humanité

2020-09-02 20:47:27
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

2020 est décidément une année toute particulière. Les 75 ans de la victoire de la guerre mondiale contre le fascisme sont célébrés dans une ambiance tachetée d’angoisse: la pandémie du COVID-19 continue de sévir, on compte à ce jour plus de 25,11 millions de cas de contamination dans le monde. L’économie mondiale est durement frappée, le Fonds monétaire international prévoit une décroissance de 4,9% pour cette année. Le monde est en train de vivre des changements comme il y a en a jamais eu depuis un siècle.

L’histoire rend lucide. Devant le nouveau coronavirus qui est l’ennemi commun de l’humanité, les nations du monde peuvent se ressourcer dans la grande victoire gagnée il y a 75 ans pour s’unir et s’appuyer dans ce nouveau combat ayant pour enjeux la vie et la santé des peuples du monde.

La Chine a lancé en mars l’appel de construire une communauté de santé pour l’humanité. Appel auquel la communauté internationale a vivement répondu.

L’idée fait écho à celle de la communauté de destin partagé pour l’humanité énoncée par la Chine il y a 7 ans. La santé et la sécurité corporelle sont des pierres angulaires du bonheur personnel, de la sécurité et du développement de l’ensemble de l’humanité. Le virus n’a pas de frontière et ne fait pas la différence entre les peuples. La solidarité est l’unique arme de l’homme pour vaincre cet ennemi redoutable. La communauté de santé pour l’humanité doit permettre, à l’image de l’arche de Noé, de défendre le bien-être et le bonheur de tous les peuples du monde et les protéger de toute menace sanitaire existante ou éventuelle.

L’Arche de la Paix, un navire-hôpital de la marine de l’Armée populaire de Libération a déjà dispensé des services et soins à plus de 230 mille personnes dans une quarantaine de pays et régions du monde depuis une dizaine d’années que le bâtiment est mis en service. En Chine, avec le parachèvement d’un système d’assurance médicale couvrant l’ensemble de la population, soit le cinquième de la population mondiale, la stratégie dite « priorité au traitement des maladies » évolue désormais vers la prédominance de l’entretien de la santé. Dans ce pays fort d’une ancienne médecine traditionnelle excellant à « anticiper sur les maladies », on compte actuellement plus de 3 000 établissements prêtant des soins de maintenance liés aux fonctions vitales. La Chine partage volontiers le trésor de ses médecine et pharmacopée traditionnelles avec le monde entier : l’artémisinine, le remède efficace et peu coûtant pour le paludisme en est un exemple. Dans la recherche des vaccins contre le COVID-19, de bonnes nouvelles ne cessent de venir de Chine. En mai, le président chinois Xi Jinping a promis de fournir le vaccin chinois, dès qu’il serait mis au point, comme un produit public universel, afin de contribuer à l’accessibilité et à l’abordabilité des vaccins à l’égard des pays en voie de développement.

Les pays en développement constituent le maillon faible de cette lutte mondiale contre la pandémie, la crise sanitaire le plus grave que le monde a jamais connue depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La Chine en passe de gagner sa « guerre populaire » contre le virus, n’épargne aucun effort pour soutenir le monde. Partenaire fiable de l’Organisation mondiale de la Santé, la Chine promet de donner sur une période de 2 ans, une aide de 2 milliards de dollars au profit des pays touchés par la catastrophe, en particulier les pays en voie de développement. Elle s’engage en outre de mettre en place 30 mécanismes de coopération d’hôpital à hôpital qui relieront les établissements chinois et africains, de construire dans le meilleur délai le siège du CDC africain, d’aider l’Afrique à élever ses capacités à prévenir et à contrôler les maladies. « Personne n’est en sécurité avant que tout le monde l’est », a dit le directeur général de l’OMS. Une communauté de santé pour l’humanité sera donc la meilleure solution pour garantir la santé et la sécurité de chaque homme. Sa construction nous revient. Assumons ce devoir pour être dignes de nos aînés et descendants.

Partager

Articles les plus lus