Sanctions chinoises contre des responsables américains : une riposte légitime bien justifiée

2020-08-11 22:07:42
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Le Ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé le 10 août avoir pris des sanctions contre 11 responsables américains pour leur comportement indigne affiché dans le dossier de Hong Kong, une réponse énergique aux sanctions américaines récemment imposées contre 11 responsables chinois. À 11 contre 11, on peut dire que le jeu est équilibré. La Chine a donc répondu coup sur coup et de manière très raisonnable à la provocation des Etats-Unis.

Cette riposte, par ailleurs légitime et justifiée, témoigne de la détermination de la Chine à défendre sa souveraineté, sa dignité et ses intérêts.

Sur la liste de punis, se trouvent des parlementaires américains et des responsables des ONG qui se sont immiscés sans scrupule dans les affaires de Hong Kong. Ils ont tout fait pour saboter la stabilité et la prospérité de Hong Kong en cherchant à stigmatiser le système d’ « un pays, deux systèmes », à appuyer les radicaux et à inciter à la violence. Parmi eux, le tristement célèbre sinophobe sénateur Marco Rubio, qui a fabriqué le soi-disant Acte sur les droits de l’homme et la démocratie à Hong Kong. Les sénateurs Ted Cruz et Josh Hawley font aussi partie de sanctionnés. L’an dernier, ils se sont rendus en personne à Hong Kong pour jeter de l’huile sur le feu et contribuer aux troubles et agitations survenus dans la région administrative spéciale autour de la loi sur l’extradition.

Sans parler du fameux NED, le National Endowment for Democracy, essentiellement financé par le gouvernement américain, cette organisation n’a cessé depuis des années de soutenir les éléments antichinois et les fauteurs de troubles à Hong Kong, leur fournissant du matériel et autres formes d’aides pouvant faciliter des opérations contre les intérêts de cette région et de la Chine entière.

Il faut en effet percevoir la riposte de la Chine comme un juste acte favorisant la démocratie des relations internationales. Il est dans le droit d’un pays d’élaborer des lois pour défendre sa sécurité nationale. L’entrée en vigueur de la Loi sur la Sécurité nationale de Hong Kong a contribué à la mise en place d’un cadre légal complet et d’un mécanisme d’exécution efficace pour la sauvegarde de la sécurité nationale dans cette région.

Il faut rappeler qu’aux Etats-Unis, il existe une vingtaine de lois dans le domaine de la sécurité nationale, alors que des politiciens de Washington se livrent aujourd’hui à une campagne hystérique pour diffamer la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, comme si la Chine n’avait pas le droit de l’adopter. Dans leur furie, qui ne se justifie pas, les politiciens américains sont allés jusqu’à sanctionner les responsables du gouvernement central de Chine et du gouvernement de la RASHK à la suite de l’entrée en vigueur de cette loi : leur pratique de « double critère » va totalement à l’encontre des droits et codes de conduites internationaux.

On comprend pourquoi ces messieurs sont fâchés jusqu’à ce point : ils ne pourront plus semer le trouble à Hong Kong comme ils le faisaient avant, d’autant plus que leurs « mains noires » sont désormais liées par la nouvelle loi. D’autre part, les critiques américains sur la question de Hong Kong, consistent tout simplement à distraire le peuple américain qui ne sait plus à quel saint se vouer pour cause d’une réponse sanitaire catastrophique de leur dirigeant vis-à-vis du COVID-19.

Ayant pris l’habitude d’imposer des lois dans le monde, certains politiciens américains sont bien attachés à leurs brimades. Mais ils ont affaire à la Chine, un morceau difficile à croquer. Ils feront mieux d’oublier leur chimère.

Alors que la Chine annonçait des sanctions contre 11 responsables américains, la police hongkongaise a procédé le même jour à l’arrestation des 10 personnes soupçonnées d’être impliquées dans des infractions portant atteinte à la sécurité nationale. Jimmy Lai, l’homme qui a coopéré avec des forces antichinoises basées à l’extérieur, fait partie de personnes arrêtées. Que ces gestes réveillent les politiques de Washington de leur illusion d’hégémonie. Le temps a changé, c’est une certitude.

Que ces messieurs comprennent qu’entrer en conflit avec la Chine ne va pas arranger les affaires de leur propre pays, ni les aider à obtenir les intérêts politiques derrière lesquels ils courent tout le temps. Il est grand temps pour eux de cesser avec leurs actes erronés. Ne pas le faire, c’est s’exposer à une succession de défaites humiliantes, ce qui ne sera pas à leur avantage.

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