Commentaire : Les Etats-Unis rêvent toujours de tirer les ficelles dans la situation de Hongkong

2020-05-26 21:44:37
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La session annuelle de l’Assemblée populaire nationale de Chine vient d’annoncer l’inscription dans l’ordre du jour de la question de l’élaboration du dispositif juridique pour sauvegarder la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong ainsi que la création du mécanisme d’application du dispositif. L’annonce a été toute de suite critiquée par un groupe de politiciens américains, dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, qui la considèrent comme une atteinte au «haut niveau d’autonomie» de Hong Kong, et menacent la Chine des sanctions.

Hong Kong appartient à la Chine. Il s’agit d’une pratique universelle d’instaurer une législation sur la sécurité nationale. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé aux Etats-Unis, après les traumatisants attentats du 11 septembre 2001. Ils ont élaboré une palette de législations pour renforcer la sécurité nationale, notamment la «Loi sur la Sécurité nationale», la «Loi sur l'Espionnage» ou encore la «Loi sur la Mission diplomatique». Alors pourquoi ils s’opposent aujourd’hui à une telle loi à Hong Kong?

Dès la rétrocession de Hong Kong à la Chine, le gouvernement central laisse le choix à la Région administrative de légiférer sur les questions de la sécurité nationale, et ce, conformément à l’article 23 de la «Loi fondamentale». Pourtant, cette législation n’a jamais vu le jour depuis maintenant 23 ans. Hong Kong est parmi les rares régions du monde qui ne sont pas protégées sur le plan de la sécurité nationale.  

Pendant les émeutes à Hong Kong en 2019, provoquée par l’amendement de la loi d’extradition, des fauteurs de trouble hostiles à la Chine et opposants extrémistes prônaient l’indépendance de Hong Kong. Ils ont insulté et dégradé de manière flagrante l'emblème national et le drapeau national, ils ont attaqué des citoyens innocents, et se sont opposés violemment aux policiers en plein exercice de leur travail. Leur comportement digne du terrorisme a mis en danger la sécurité publique de la région et porté atteinte à la souveraineté nationale. Ce qu’aucun Etat de droit tolérer.

Ces derniers jours, plusieurs habitants de Hong Kong en faveur de la Loi sur la Sécurité nationale ont participé aux pétitions pour soutenir cette loi. Pour Cai Guanshen, membre permanent du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), également président de la Chambre générale de commerce de Chine à Hong Kong, la Loi sur la Sécurité nationale vise les crimes graves tels que les actes subversifs contre l’Etat. Cai Guanshen qui est actuellement à Beijing dans le cadre des deux sessions pense que cette loi ne portera pas atteinte aux activités commerciales normales qu’exercent les habitants de Hong Kong et les étrangers présents sur cette partie du territoire chinois. Il a par ailleurs ajouté que la Loi sur la Sécurité nationale n’allait pas entraver le respect des droits de l’homme et de la liberté d'expression des habitants de Hong Kong.

De son côté, Hsu Lai Tai, première présidente du Conseil législatif de Hong Kong a, dans une interview accordée à China Media Groupe, souligné que le haut degré d’autonomie de Hong Kong ne sera pas perturbé par l’élaboration d’une loi à l’Assemblée nationale populaire. Au contraire, poursuit-elle, «Hong Kong en sera perdant, si jamais on laissait les activités violentes et terroristes se poursuivre». Et de s’interroger: «A quoi sert de maintenir en ce moment-là, un statut spécial pour Hong Kong? ».

C’est un secret de polichinelle, dans cette affaire de Hong Kong, il y a des mains étrangères qui ne sont là que pour tirer des ficelles. Les Etats-Unis notamment considèrent Hong Kong comme son terrain d’infiltration politique pour l’Asie-Pacifique. On y observe une présence importante des agents des services des renseignements américains. Les médias de Hong Kong révèlent qu’entre 1995 et 2015, l’opposition de Hong Kong a reçu de la Fondation nationale pour la démocratie, créée en vertu de la législation du Congrès américain, une enveloppe globale de 3,95 millions de dollars. Une autre pièce de conviction de la connivence américaine a été dévoilée en août dernier dans une affaire d’un diplomate américain impliqué à maintes reprises à «la révolution de couleur» dans beaucoup de pays. Ce diplomate américain a également rencontré les représentants des groupes d’oppositions radicaux de Hong Kong.

La session annuelle de l’Assemblée populaire nationale a émis cette fois-ci un message clair: La Chine ne permettra jamais à des personnes et des forces extérieures hostiles à elle de perturber l'ordre social de Hong Kong et d’immiscer dans ses affaires intérieures. Et Hong Kong ne sera jamais victime du gouvernement américain, qui souhaite désespérément consolider leur hégémonie mondiale.

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