Commentaire : Lutte contre le COVID-19, c’est une erreur de vouloir nier les sacrifices consentis par la Chine

RCI 2020-04-04 22:01:54
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En Chine, la journée du 4 avril est dédiée à la Fête Qingming, une fête traditionnelle chinoise commémorant les morts. Occasion pour la Chine d’organiser une cérémonie de deuil national en mémoire de personnels soignants décédés en plein exercice de leur métier, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19). Il en est de même pour tous les Chinois victimes de cette pandémie. C’est pour la toute première fois que la Chine organise un deuil national en mémoire des personnes décédées à la suite d’une crise sanitaire.

Au cours des deux derniers mois, tout le pays était engagé dans une rude bataille contre le nouveau coronavirus. Les succès importants que la Chine a réalisés, au prix d’énormes sacrifices, en matière de contrôle de l’épidémie ont permis de créer une première ligne de défense à l’échelle mondiale.

Plus de 3.000 Chinois ont péri dans la lutte contre le COVID-19. C’est ainsi qu’un deuil national en mémoire de tous les disparus était nécessaire. Une manière de leur exprimer un profond respect.

En effet, le respect de la vie est un crédo appliqué dans ces deux mois de lutte contre le COVID-19. Le plus haut dirigeant chinois n’a cessé de rappeler que la sécurité et la santé du peuple étaient la première priorité. Bruce Aylward, haut conseiller du directeur général de l’OMS a fait le même constat dans son inspection en Chine. «Utilisent tout ce dont ils disposent, sauvent la vie tant qu’ils peuvent. La méthode chinoise s’est avérée efficace», a-t-il reconnu.

Pourtant, certains politiciens et médias occidentaux voient les choses de leur manière, refusant délibérément de reconnaître la vérité. Ils ont d’ailleurs étonnamment méprisé les alertes lancées par la Chine. Pour eux, ce temps d’épidémie serait une période propice pour diriger des attaques et proférer des propos diffamatoires contre la Chine.

Dans une interview accordée à CNN, le vice-président américain Mike Pence a accusé la Chine d'être responsable de la réponse lente à l'épidémie aux Etats-Unis. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, a, quant à lui, tenté de glisser l’expression «le virus de Wuhan» dans le communiqué des ministres des Affaires étrangères du G7 et d’accuser la Chine d’avoir diffusé de «fausses informations» sur l'épidémie.

Au cours de la conférence de presse tenue par l’OMS le 1er avril, Michael Ryan, responsable du programme d’urgence sanitaire de l’OMS, a officiellement réfuté les reproches non fondées contre la Chine sur la non-transparence de ses données. Se référant aux rapports de plusieurs équipes d'experts de l’OMS et de plusieurs magazines scientifiques, le groupe de surveillance des médias américains FAIR considère que la Chine est victime d'un complot ourdi de la part de ceux prétendant qu'elle aurait fourni de faux chiffres. «Un média doit rapporter ce que disent les experts du secteur de la santé pour bien informer l’opinion, et non ce que disent les politiciens», a conseillé ce groupe.

Dans une lettre ouverte rendue public le 3 avril, plus de 90 intellectuels de renom et anciens hauts fonctionnaires américains ont appelé au renforcement de coopération entre la Chine et les Etats-Unis pour, affirment-ils faire face à l'épidémie. Parmi les signataires de cette lettre ouverte, on trouve l'ancien secrétaire d'Etat Madeleine Albright, l'ancien secrétaire à la Défense Chuck Hagel, l'ancien ambassadeur américain en Chine, Winston Lord, l'ancien premier ministre australien Kevin Rudd, et l'ancien président de l'Université de Harvard et l'ancien secrétaire d’Etat au Trésor Larry Summers. Xia Wei, l'un des initiateurs de la lettre ouverte, également directeur du Centre de relations sino-américaines de l’Association asiatique du Think Tank américain, a appelé à l’unité d’action. «Quel que soit l'état de nos relations bilatérales, le défi mondial que pose l’épidémie du COVID-19 nous oblige à faire tout ce que nous pouvons pour travailler ensemble et sauver des vie», a-t-il dit.

En effet, la Chine coopère déjà avec la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, en vertu des principes d'ouverture, de transparence et de responsabilité. La Chine a fait part de ses aides d’urgence à plus de 80 pays et organisations internationales, et a envoyé des équipes médicales et d’experts dans de nombreux pays. La Chine a partagé les méthodes de ses diagnostics et les modes de ses traitements à 180 pays et à plus de 10 organisations internationales et régionales. Si la Chine a fait cela, c’est parce qu’elle sait pertinemment bien que le virus ne connaît pas de frontières, et que les êtres humains forment une communauté de destin. Aussi, la Chine a toujours compris qu’aider les autres, reviendrait à aider soi-même.

Le dernier sommet extraordinaire du G20 sur le COVID-19 a souligné qu’«une action mondiale, une solidarité et une coopération internationale sont plus que nécessaires pour répondre à l’épidémie.» L’on se doit à commémorer les morts, tandis que les vivants devront s’unir pour briser les barrières à la coopération internationale. La victoire mondiale de la lutte contre l’épidémie est le meilleur réconfort que l’on puisse offrir à toutes les victimes dont les sacrifices consentis furent importants.

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