Commentaire: Propagation rapide du COVID-19 : les politiciens américains dans la diffamation

RCI 2020-04-03 19:05:27
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«En ce temps de l’épidémie de COVID-19, les hommes politiques devraient avoir pour priorité la sécurité sanitaire de la population. Vouloir s’en servir comme une arme politique relève de l’immoralité », a exhorté la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying, qui s’est exprimée le 2 avril lors de la conférence de presse régulière. Elle a sévèrement critiqué les multiples diffamations de certains politiciens américains contre la Chine. Mme Hua a qualifié leurs propos d’éhontés et de dérisoires.

Actuellement, le nombre de cas confirmés de COVID-19 aux Etats-Unis a dépassé 210 000, et plus de 900 décès rien que pour la journée du 1er avril. Face à cette urgence sanitaire, des politiciens américains sans scrupules, continuent de rejeter la responsabilité à la Chine, au lieu de trouver la bonne formule pour contrôler efficacement l’épidémie.

A la question d’un animateur de CNN sur l’inefficacité de la partie américaine face à la propagation de l’épidémie, le vice-président américain Mike Pence répond: «Si les données fournies par la Chine étaient plus complètes, notre situation actuelle ne serait pas arrivée à ce niveau». Une autre attaque est venue du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo qui a, dans une interview, déclaré que la Chine diffusait de "fausses informations" sur l’épidémie.

Est-il vrai que la partie chinoise a dissimulé les informations sur l’épidémie? Des accusations gratuites balayées d’un revers de main par Michael Ryan, chef de projet pour les urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse du 1er avril.

D’ailleurs, d’après les informations données par Gauden Galea, représentant de l’OMS en Chine, qui a personnellement participé à la lutte contre l’épidémie en Chine, le partage et la communication des informations sur le COVID-19 que la Chine a fournies à l’OMS, ont servi de base solide aux analyses et à l’évaluation correctes de l’épidémie. Ce qui a permis d’alerter sur le risque d’une pandémie à l’échelle mondiale.

Mais dans tout cela, une seule question se pose: comment le gouvernement américain s’était-il préparé pendant que la Chine ne cessait quotidiennement de rendre compte de l’état de l’épidémie et de donner l’alarme?

En tant que responsable général américain de la prévention et du contrôle de l’épidémie, est-ce que Mike Pence peut expliquer pourquoi Helen Y. Chu a donné l’alarme en janvier contre l’épidémie, et a ensuite communiqué en février les résultats de tests aux autorités sanitaires américaines, avant qu’elle ne soit appelée au silence, avec l’ordre d’arrêter les tests. Pourquoi le centre de la prévention et du contrôle des maladies des Etats-Unis a arrêté de publier les données sur le nombre des personnes testées et celui des morts à partir du 2 mars? Donc, ce sont eux qui ont dissimulé les informations sur l’épidémie, c’est clair. Voilà qu’ils accusent la Chine. Pas de doute possible, les Etats-Unis se sentent coupables, ils sont certainement paniqués.   

C’est en tout cas ce que témoignent également les informations diffusées par The Daily Beast, un site américain qui diffuse les informations politiques. D’après un télégramme secret, dont ce site est entré en possession, la Maison blanche projetterait de rassembler plusieurs organisations fédérales, pour accuser la Chine d’avoir «dissimuler les informations sur l’épidémie» et de «fabriquer l’épidémie mondiale». Pour cela, la Maison Blanche, selon ce télégramme, a demandé à ces organisations de souligner le fait que «tout est à cause de la Chine». Selon la même source, la Maison blanche envisage de tout faire pour détourner les critiques sur «l’insuffisance de la prévention et du contrôle» qui pèsent contre elle. C’est ainsi qu’elle cherche à mettre l’accent sur les «erreurs» de la Chine.

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