Chercher le bouc émissaire n'aide pas à combattre l'épidémie et éviter son propre démérite ne sert pas à se renforcer

cntv 2020-03-24 21:27:38
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Récemment, un célèbre expert médical italien, Giuseppe Remuzzi, a révélé, dans une interview accordée à un média américain, qu'il y avait eu, en Italie, une pneumonie très étrange et hautement suspecte comme le COVID-19 depuis novembre dernier. Auparavant, Robert Redfield, directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis, a reconnu que certains Américains qui sont apparemment morts de la pandémie de grippe l'année dernière avaient réellement pu mourir du COVID-19.

L'origine de la pneumonie due au nouveau coronavirus est une question scientifique, à laquelle devraient répondre les professionnels. Dès le début de l'épidémie, Zhong Nanshan, académicien de l'Académie d'ingénierie de Chine et pneumologue bien connu, a souligné que Wuhan n'était que le premier foyer de l'épidémie, et que, probablement, le virus n'était pas originaire de Wuhan.

Face à cette épidémie qui fait rage, il est impératif que tous les pays relèvent ensemble les défis posés par leur ennemi commun.

Malheureusement, certains politiciens américains ne le pensent pas. Au cours des derniers jours, certaines personnes, du président au secrétaire d'État, de certains membres du Congrès à un petit nombre de journalistes, ont à plusieurs reprises appelé le nouveau coronavirus "virus chinois" en public et sur les réseaux sociaux, tout en ignorant la dénomination officielle et les avertissements de l'OMS.

Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche le 19 mars, un reporter photographe du Washington Post a découvert que dans le discours de Trump le virus était clairement marqué « coronavirus », mais a été manuellement barré et remplacé par « Chinese Virus », ce qui a provoqué une forte indignation en Chine et une clameur chez l'opinion mondiale. L'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton a déclaré sur ses médias sociaux que "le président se tourne vers des remarques racistes dans le but de détourner l'attention des gens, dissimulant ainsi ses fautes de ne pas prendre au sérieux le coronavirus, de ne pas fournir de tests approfondis et de ne pas préparer adéquatement les États-Unis à la crise."

Selon les statistiques en temps réel publiées le 23 mars par l'Université Johns Hopkins, les États-Unis se classent au 3e rang mondial pour le nombre de cas confirmés avec 32 644, et 8 496 nouveaux cas ont été signalés dans le pays en 24 heures. Plus tôt au cours des deux dernières semaines, le marché boursier américain a subi quatre coupe-circuits. L'indice Dow Jones a reculé au niveau d'il y a quatre ans, et la récession économique semblait inévitable. Tous ces phénomènes indiquent que l'épidémie continue de se propager aux États-Unis et a gravement affecté l'économie et la société américaines. L'administration américaine le sait. Afin de rejeter la faute sur autrui, d'échapper aux critiques, verser de l'eau sale sur la Chine est naturellement devenu le premier choix.

Amanda Walker, journaliste de British Sky News, a déclaré récemment que le président Trump avait délibérément augmenté la fréquence de mention du terme "virus chinois", et que si des millions d'Américains meurent, ce sera de sa responsabilité. L'emploi du terme "virus chinois" est un moyen d'échapper aux accusations. CNN rapporte que, alors que le nombre de nouveaux cas du COVID-19 grimpe aux États-Unis, Trump essaie de traiter la Chine comme un bouc émissaire. Pour les politiciens américains, rejeter toutes ses propres erreurs sur la Chine est peut-être le moyen le plus simple et efficace de persuader le peuple américain.

Le présentateur de CNN, Chris Cuomo, a critiqué plus tôt dans son émission : "Nous n'avons pas besoin d'un ennemi, nous avons déjà un ennemi, c'est le virus". Le New York Times a indiqué que M. Trump se défend en utilisant l'étiquette "virus chinois" et ignore les critiques croissantes de sa position raciste et anti-Chine. Mark Ruffalo, acteur américain qui joue le rôle d'Hulk dans la série de films "Avengers" de Marvel, a tweeté le 20 mars : "Quand vous rendez une race entière responsable de la propagation du virus, vous incitez les gens à leur être hostiles."

Pour la communauté humaine, le nouveau coronavirus est un virus inconnu et sans précédent. Face à lui, toute tromperie et accusation ne feront que déformer le constat sur la situation de l'épidémie et ne serviront qu'à stimuler sa propagation. Quant au racisme, c'est un virus idéologique dont certaines personnes doivent se débarrasser de toute urgence, et c'est surtout l'ennemi de toute l'humanité. Ainsi, il est conseillé à certains politiciens américains de prendre leur responsabilité et reconnaître leurs fautes, cela les aiderait à améliorer la situation de leur pays. Seuls l'unité, les soutiens mutuels et la solidarité nous donnent la force de vaincre l'épidémie, procurer à notre monde un avenir meilleur.


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