Commentaire : La tentative américaine de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine avec sa loi sur le Tibet sera vouée à l’échec

RCI 2020-01-30 14:10:23
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La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté, mardi 28 janvier, heure locale, le soi-disant «projet de loi 2019 sur la politique et le soutien à l’égard du Tibet». Cette décision est une violation grave du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales, envoyant un faux signal aux forces sécessionnistes qui prônent «l’indépendance du Tibet». Elle a pleinement révélé les tentatives de certains Américains de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et de saper l’intégrité territoriale de la Chine en utilisant les questions liées au Tibet.

Ce soi-disant projet de loi affirme que «le successeur du Dalaï-Lama ne pourra être déterminé que par les groupes religieux du bouddhisme tibétain» et menace «d’imposer des sanctions aux fonctionnaires chinois qui s’immisceraient dans la réincarnation du Dalaï-Lama». Il s’agit d’une opinion erronée sans fondement, qui vise essentiellement à encourager les forces sécessionnistes prônant «l’indépendance du Tibet» afin d’atteindre l’objectif visé: diviser la Chine.

Comme nous le savons tous, la réincarnation des bouddhas vivants, en tant qu’institution de succession propre au bouddhisme tibétain, s’accompagne d’une série de rituels et de règles. Au regard du système, de l’histoire ou de la loi, le gouvernement central a le droit de reconnaître la réincarnation des bouddhas vivants.

En fait, le 14e Dalaï-Lama lui-même a été identifié et reconnu conformément aux rituels religieux et règles historiques, et sa succession a été approuvée par le gouvernement central de l’époque. En adoptant le soi-disant projet de loi, la Chambre des représentants des Etats-Unis tente de se mêler de la question elle-même de la réincarnation du Dalaï-Lama. Il s’agit d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, au mépris des règles historiques et des rituels religieux. Ce soi-disant projet de loi est ainsi illégal et invalide.

Dans le même temps, ce soi-disant projet de loi a toujours prôné l’établissement d’un consulat américain à Lhassa en menaçant directement la Chine: en cas de désaccord sur ce point, la Chine ne serait plus permise d’établir de nouveaux consulats aux Etats-Unis. Cela a une fois de plus révélé la présomption et l’arrogance de certaines personnes aux Etats-Unis. Il s’agit d’un acte d’hégémonisme pur et simple.

Selon la Convention de Vienne sur les relations consulaires, l’établissement d’un poste consulaire dans un autre pays doit faire l’objet du consentement du pays hôte. Il y a deux conditions nécessaires pour l’établissement d’un consulat, reconnues sur le plan international. La première, il doit s’agir d’une région avec laquelle le pays requérant maintient des échanges économiques et culturels étroits; la seconde, il doit s’agir d’un endroit où se concentrent un grand nombre de ressortissants du pays requérant. Mais dans le cas de Lhassa, les Etats-Unis ne remplissent aucune de ces deux conditions et leurs exigences sont manifestement infondées et déraisonnables.

Alors pourquoi les Etats-Unis veulent-ils désespérément entrer à Lhassa ? En effet, depuis que la CIA a aidé le Dalaï-Lama à s’enfuir dans les années 1950 et 1960, certains membres du Congrès américain ont longtemps soutenu la clique du Dalaï-Lama et se sont mêlés des affaires du Tibet dans la tentative de faire de la «question du Tibet» un atout pour contrarier la Chine. Si un consulat américain était établi au Tibet, cela reviendrait à ce que les Etats-Unis disposent d’un «point d’appui» au Tibet, ce qui permettrait à certaines personnes d’ourdir plus facilement des activités visant à diviser la Chine. Bien sûr, la Chine n’acceptera jamais cela.

Le Tibet fait partie intégrante du territoire de la Chine depuis l’Antiquité. Les affaires du Tibet sont purement les affaires de la Chine, dans lesquelles aucune ingérence étrangère n’est tolérée. Au cours des 60 dernières années, le Tibet a connu des progrès historiques dans divers domaines, notamment sur les plans économique, social, culturel et écologique. De plus en plus consciente de la situation réelle au Tibet, la communauté internationale comprend et soutient de plus en plus les politiques chinoises concernant le Tibet. De toute évidence, la pratique des Etats-Unis consistant à spéculer sur les questions liées au Tibet va à l’encontre de l’opinion publique dominante de la communauté internationale et devient donc impopulaire.

Il convient de souligner que les questions liées au Tibet n’ont rien à avoir avec l’ethnie, la religion ou les droits de l’homme, mais constituent une question importante de principe concernant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. Nous exhortons certaines personnes aux Etats-Unis à cesser immédiatement d’utiliser les questions liées au Tibet pour s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et de contribuer de leur mieux à la confiance mutuelle et à la coopération entre la Chine et les Etats-Unis, afin d’éviter toute atteinte aux relations bilatérales.

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