Commentaire : voici comment l'énorme mensonge sur le Xinjiang a été fabriqué

2019-12-27 20:35:39
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Le site indépendant d’information américain Grayzone a publié récemment un article dévoilant, après une enquête minutieuse, les dessous de la fabrication, par des institutions et des personnes anti-chinoises, des fausses informations sur le problème du Xinjiang en Chine.

D’après le rapport issu de cette enquête, rédigé conjointement par le rédacteur de Grayzone Max Blumenthal et l’écrivain canadien Ajit Singh, les médias occidentaux rapportent, de manière fréquente, que la Chine «a placé en détention des millions de croyants musulmans au Xinjiang». Mais les soi-disant études menées par les auteurs de ces reportages ne sont pas fiables.

Grayzone a d’abord percé à jour le mensonge fabriqué par une institution appelée le «Réseau chinois des défenseurs des droits de l'homme» (CHRD «Network of Chinese Human Rights Defenders»). Cette institution avait soumis, l’an dernier, un rapport au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD), selon lequel, «environ un million d’Ouïgours avaient été envoyés dans un camp de rééducation et environ deux millions d’Ouïgours avaient été forcés à participer à ce projet de rééducation». Cette accusation sensationnelle avait été utilisée par de nombreux médias occidentaux pour attaquer la Chine. Mais quelle est son origine?

Selon l’enquête de Grayzone, cette institution a interviewé seulement huit Ouïgours, mais elle en a tiré une conclusion pour un à deux millions de personnes. C’est complètement absurde.

Dans un contexte où les principaux médias occidentaux salissent la Chine, il est appréciable que Grayzone, un site d’information indépendant, puisse découvrir la vérité à la suite d'une enquête objective et équitable.

Par exemple, le «Réseau chinois des défenseurs des droits de l'homme» (CHRD «Network of Chinese Human Rights Defenders») qui prétend avoir un bureau central mondial à New York, est financé par la Fondation nationale pour la démocratie des Etats-Unis, qui est à l’origine des «révolutions de couleurs» dans le monde entier, et qui est généralement considérée par l’opinion publique comme «une autre enseigne» de la CIA (Central Intelligence Agency).

En 2016, cette organisation a profité d'une session et d'un vote du Conseil des droits de l’homme de l’Assemblée générale des Nations unies pour exercer des pressions pour dénigrer la situation des droits de l’homme en Chine. Pourtant, les représentants auprès des Nations unies de la plupart des pays et régions ont refusé de les écouter.

Et les médias occidentaux, comme le «New York Times» et le«Guardian», ont collaboré avec les auteurs de ces rumeurs pour faire circuler les mensonges sur le Xinjiang, dans l’objectif de renforcer la perception erronée du monde extérieur sur la Chine. Dans le même temps, les politiciens occidentaux, par pur intérêt politique, ont profité de cette occasion pour pousser leur pays à adopter ou à promulguer des politiques anti-chinoises, à exercer une pression politique sur la Chine, afin d’entraver le développement de la Chine.

Les forces anti-chinoises occidentales cherchent par tous les moyens à ériger un mur pour isoler le reste du monde de la réalité de ce qui se passe dans la société chinoise. Mais dans le monde d’aujourd’hui où la mondialisation et l’informatisation sont développées, leurs tentatives sont vouées à l’échec.

Récemment, CGTN de CMG (China Media Group) ont diffusé deux documentaires en anglais sur la lutte anti-terroriste au Xinjiang, ce qui a suscité de nombreuses réactions à l’étranger.

Quant à la polémique autour de ce que les médias sociaux occidentaux ont appelé la "disparition" de plus de 100 habitants des minorités ethniques, après leur séjour au centre de formation et d’enseignement professionnels du Xinjiang, les journalistes de CMG se sont rendus spécialement au Xinjiang pour mener une enquête. Ils ont découvert que plus de la moitié de ces personnes figurant sur la «liste des disparus» ne pouvaient pas être retrouvées à cause de fautes d’orthographe dans leurs noms, qu'un tiers d'entre elles font l’objet d’une enquête criminelle ou ont été déjà condamnées, que les autres vivent normalement, et que beaucoup d’entre elles n'ont jamais été inscrites au centre de formation.

Les rumeurs et les fausses affirmations qui dénigrent le Xinjiang ne peuvent plus tromper la communauté internationale. Une fois de plus, les médias occidentaux qui trahissent l’éthique de la presse et ignorent les faits s'humilient une fois de plus.

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