Commentaire : La sagesse chinoise contribue à relever les quatre « déficits majeurs » du monde

Le «Forum économique d’innovation» de 2019 a été ouvert jeudi 21 novembre, à Beijing. Parmi les 500 participants venus de plus de 40 pays et régions du monde, on y trouve des dirigeants d'entreprise, leaders en innovation technologique, experts et intellectuels. Ils vont débattre autour du thème « Nouvelle économie, nouvel avenir », et discutent des mesures à prendre pour faire face aux grands défis de l’actuelle économie mondiale.

Actuellement, l’humanité vit un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle. L’économie mondiale passe d’une économie ancienne basée sur une forte densité de main-d’œuvre et un commerce des marchandises à une nouvelle économie basée sur l’automatisation industrielle, la numérisation, les services intelligents et les échanges de données. D’un côté, les nouveaux secteurs industriels et les nouvelles forces motrices progressent de manière intense; même chose pour les économies émergentes. Situation qui accélère la transformation du système de la gouvernance mondiale et de l’ordre international. Et de l’autre côté, l’économie mondiale fait face à des défis majeurs et à des incertitudes croissantes. Comment faire face à ces défis et saisir les opportunités qui se présentent, un problème auquel les pays du monde réfléchissent pour y répondre impérativement.

Lors de la cérémonie de clôture du Forum Chine-France sur la gouvernance mondiale, tenu en mars dernier, le président chinois Xi Jinping a évoqué quatre grands défis auxquels est confrontée la communauté internationale. Il s’agit, disait-il, des déficits de la gouvernance, de la confiance, de la paix et du développement. Pour s’en sortir, le président Xi a présenté une idée en quatre points: adopter une position équitable et rationnelle, la concertation et la compréhension mutuelle, l’unité et la solidarité pour affronter les défis, ainsi que la réciprocité et le gagnant-gagnant.

Lors de ce forum, la Chine a poussé loin ses réflexions quant aux réponses à apporter à ces quatre déficits. Pour ce qui est du déficit de gouvernance, la partie chinoise exhorte à explorer de nouvelles méthodes, soulignant la nécessité de maintenir un système international centré sur l'ONU, à œuvrer pour mettre en place un système de gouvernance mondiale plus équitable et plus raisonnable.

Un développement déséquilibré constitue la plus importante partialité dans le monde actuel. C’est pourquoi, la partie chinoise propose de se concentrer sur le développement, l’innovation, la synergie, la construction d’un modèle de coopération caractérisé par l’ouverture, le gagnant-gagnant, l’équilibre et l’inclusivité, pour que tous les peuples du monde partagent les fruits de la mondialisation économique.

Les dernières avancées technologiques telles que l'intelligence artificielle (IA) et la technologie 5G étaient aussi sur la table de discussions. Les participants ont souligné la nécessité de renforcer les échanges et la coopération dans le domaine des technologies avancées. Ce qui est une réponse ferme aux propositions chinoises.

En ce qui concerne le «déficit de confiance», la partie chinoise met l’accent sur l’égalité et l’honnêteté, la concertation et la compréhension mutuelle, le respect et la confiance mutuels. Elle a proposé de trouver les consensus et de mener à bien ses propres affaires. Au chapitre du «déficit de paix», la Chine souligne l’importance de défendre le nouveau concept de sécurité commun, global, coopératif et durable. Elle a suggéré de réaliser et promouvoir la paix à travers les consultations, la coopération et le développement.