Commentaire : la CIIE permet aux pays en développement de partager les dividendes de la mondialisation

RCI 2019-11-06 22:07:27
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Le Homard abyssal de Madagascar, grande taille, la farine de mangue biologique des Philippines et le vin de canne à sucre du pays sud-américain Suriname..., sont visibles dans les stands de la zone réservée aux produits agro-alimentaire de la deuxième Exposition internationale d’Importation de la Chine(CIIE). Les exposants venant des pays en voie de développement ne ménagent aucun effort pour présenter leurs produits les plus originaux et les plus compétitifs, symbole de leur forte envie de trouver une place sur le marché chinois.

La CIIE, plate-forme permettant à la Chine d’«acheter le monde, au profit du monde», offre d’importantes opportunités au gâteau du marché global de s’élargir et aux différents pays de monter dans le train express du développement chinois. La CIIE fournit notamment à la majorité des pays en voie de développement, à base économique relativement faible, une possibilité de jouer sur la même scène de compétition avec les pays développés.

Tout comme sa première édition, la deuxième édition de la CIIE donne gratuitement deux stands aux exposants des pays les moins développés. Plusieurs rencontres portant sur l’offre et la demande seront exclusivement organisées en leur faveur. L’objectif est de fournir autant que possible des services et des soutiens afin de promouvoir le développement économique et commercial des pays les moins avancés. Plus de 3.000 entreprises des 150 pays et régions participent à la CIIE, du fait que le mot «partagé» y est génétiquement inscrit. Leur présence est un signe attestant une importante ampleur internationale de l’Exposition.

Etant situées au bas de la chaine industrielle mondiale, de nombreuses entités économiques sont dépourvues de voie d’accès aux principaux marchés du monde. Elles désirent ardemment explorer de nouveaux marchés et trouver de nouveaux points de croissance économique, surtout au cas où le monde se heurte au contre-courant de la mondialisation. La CIIE, ayant le «partage» pour concept central, constitue donc une porte d’opportunité ouverte aux pays en voie de développement.

La Chine possède le plus grand marché de consommation au monde, avec 400 millions de personnes à revenu moyen, et on constate une nette tendance à propos de la montée en gamme dans la consommation. La CIIE, qui n’est qu’à sa deuxième édition, a déjà aidé de nombreux pays en développement à trouver des opportunités commerciales en Chine. Par exemple, des objets artisanaux en jute tissés à la main par les femmes pauvres du Bangladesh font déjà leur apparition dans les vitrines des centres commerciaux haut de gamme en Chine. Le miel sauvage récolté par des agriculteurs zambiens est aujourd’hui vendu dans de nombreux hypermarchés chinois ...des produits exposés à la 1ère édition de la CIIE se trouvent déjà dans le panier des ménagers chinois.

Sur la base réussie de la 1ère édition de la CIIE, les entreprises des pays en développement continuent à faire des efforts afin que leurs produits soient bien adaptés aux besoins du marché chinois.

Un brasseur artisanal russe qui participe pour la deuxième fois à la CIIE, propose cette fois un plus large éventail de produits, étant donné qu’il a vendu plus de 100 000 caisses de bière en Chine, l’année suivante de la première édition de la CIIE, où il a réussi à contacter un agent chinois. Un exposant brésilien de produits agricoles a confirmé que pour entrer sur le marché chinois, ils avaient mis au point une sorte de poudre de framboise brésilienne, plus pratique à transporter que du jus de fruits. Un petit emballage facile à emporter a aussi été spécialement conçu pour conquérir le marché chinois.

Lors de la CIIE, on s’échange des biens et des services, et on se communique la culture et les idées. Au cours de l’«achat» et la «vente», les pays en développement ont non seulement gagné des opportunités commerciales, mais ressenti la volonté sincère de la Chine, amie fiable et partenaire cordial, de les aider à partager le profit de la mondialisation. Une Chine plus ouverte continuera à promouvoir le développement inclusif du monde, dont les résultants profitent à davantage de pays en développement et à leurs habitants.


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