Commentaire : La Chine demeure une force active dans le maintien de la sécurité alimentaire du monde

RCI 2019-10-15 23:17:37
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Le gouvernement chinois a publié lundi le 14 octobre un livre blanc intitulé «La sécurité alimentaire en Chine», en vue d’expliquer la stratégie chinoise sur la sécurité alimentaire, et les efforts que la Chine a effectués dans le maintien de la sécurité alimentaire du monde et dans la promotion du développement commun, et d’exprimer les idées et les politiques de la Chine au sujet du problème alimentaire de la Chine dans l’avenir. Le livre blanc a ouvert une porte au monde pour mieux connaître les politiques chinoises sur la question de sécurité alimentaire, et a prouvé que la Chine demeurait une force active dans le maintien de la sécurité alimentaire du monde.

L’aliment constitue une condition sine qua non pour l’existence et le développement de l’homme, et que la sécurité alimentaire est la base de la sécurité nationale. Un écrivain américain, Lester Brown, a écrit un livre en 1995 intitulé «Who will feed China (Qui va nourrir la Chine)», dans lequel il avait prévu que la Chine ferait face à une crise alimentaire en 2030, et menacerait gravement la sécurité alimentaire mondiale. Le livre blanc a répondu avec éloquence que la Chine n’a jamais causé de menace sur la sécurité alimentaire mondiale, au contraire, la Chine a créé un miracle de garantir la sécurité alimentaire d’un pays le plus peuplé du monde avec des ressources naturelles limitées.

Au cours des 70 dernières années, en dépit d'une base agricole faible et d'une pauvreté extrême, la Chine a compté sur ses propres forces en travaillant dur pour réaliser fondamentalement l’autosuffisance en céréale. De ne pas pouvoir manger à leur faim, à « bienmanger», les Chinois ont connu une transformation historique. La production céréalière chinoise représente environ 25% de celle du monde entier. En termes d’aliment disponible par habitant, la Chine est supérieure au niveau moyen mondial. Toujours selon le même livre, le niveau d’autonomie des céréales en Chine a atteint 95% en 2018. Parmi les aliments importés en Chine, le soja occupe 75,4% du volume total, néanmoins la céréale et le blé n’en représentent que moins de 6%. Conclusion: la situation de sécurité alimentaire en Chine s’avère bonne, la provision alimentaire en Chine est fermement rassurée.

Grâce à la stratégie nationale de sécurité alimentaire soutenue par les sciences et technologique, consistant à compter sur ses propres forces, à prendre pied sur l’intérieur du pays, à assurer la capacité de production et à importer dans une proportion convenable, la Chine a pu trouver une voie à la chinoise dans le maintien de la sécurité alimentaire. Pour ce l’établissement d’un système d’innovation global est crucial. Le taux de contribution des avancées technologiques agricoles à la production céréalière a atteint 58,3% en 2018, soit 42,8% de plus que l’année 1996. Le rendement à l’hectare du «super riz hybride», développé et cultivé par le scientifique chinois Yuan Longping, a atteint environ 18,1 tonnes, battant le nouveau record mondial.

En tant que grand pays en développement ayant un cinquième de la population du monde, l’autosuffisance alimentaire de la Chine est déjà une contribution importante pour le monde. En même temps, la Chine n’a jamais cessé d’intensifier l’ouverture vers l’extérieur et les coopérations internationales, afin de contribuer davantage à la sécurité alimentaire mondiale.

D’abord, le marché chinois d’aliments sera plus ouvert. La Chine assouplira davantage les restrictions sur l’accès aux investissements étrangers dans le secteur agricole, et supprimé les mesures non tarifaires, telles que les quotas et les licences pour l’importation des produits agricoles concernés, et a réduit dans de grandes proportions les droits de douanes pour les produits céréaliers tels que le blé, le maïs et le riz. Par ailleurs, la Chine a importé 115,55 millions de tonnes de produits alimentaires en 2018, y compris des produits oléagineux et fourragers, soit une augmentation de 944,8% par rapport à l’année 1996.

En plus, la Chine partage sans cesse ses ressources et ses expériences avec le monde, notamment avec les pays en développement, en matière de sécurité alimentaire. Depuis 1996, la Chine a aidé à mettre en application plus d’une vingtaine de projets de coopération Sud-Sud avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Plusieurs dizaines de pays, dont le Madagascar, le Viêt Nam, ont cultivé le riz hybride chinois, recommandé par le FAO comme la technologie de premier choix pour résoudre l’insuffisance alimentaire dans les pays en développement, où la superficie cultivée annuelle du riz hybride chinois a dépassé 7 millions d’hectares.

Le monde d’aujourd’hui fait face encore à l’épreuve sérieuse de la sécurité alimentaire, avec plus de 800 millions de personnes affamées. Le protectionnisme et l’unilatéralisme perturbent le commerce mondial des produits alimentaires, et durcissent la réalisation de l’objectif d’éliminer la faim, fixé par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.

A cet égard, la Chine a avancé quatre propositions: augmenter la capacité de production, renforcer la gestion des réserves d’urgence, établir un système moderne de circulation des aliments, et sauvegarder activement la sécurité alimentaire mondiale. Ces propositions illustrent la sagesse et la proposition chinoises, et la détermination de la Chine dans la participation de l’administration de la sécurité alimentaire du monde tout en maintenant les règles de l’OMC, et dans l’élimination de la faim et de la pauvreté.

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