Commentaire : le maintien du principe d’une seule Chine est le point commun de la communauté internationale

RCI 2019-09-20 22:02:44
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La République de Kiribati, pays insulaire du Pacifique, a, au cours d’une déclaration faite vendredi 20 septembre, affirmé avoir rompu des «relations diplomatiques» avec Taïwan. Il s’agit du deuxième pays en une semaine, après les îles Salomon, qui a rompu les «relations diplomatiques» avec Taïwan. A ce jour ils n’en restent que 15, les pays qui entretiennent encore des soi-disant «relations diplomatiques» avec Taïwan. Ces décisions importantes prises par ces deux pays s’adaptent, à juste titre, à la tendance générale et correspondent bien aux aspirations de leurs peuples. En réalité, ceci est la preuve éloquente faisant clairement comprendre que maintenir le principe d’une seule Chine est le point commun de la communauté internationale.

Tout le monde le sait, il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine. Taïwan est la partie inaliénable du territoire chinois. Ces dernières années, les autorités de Taïwan ont lancé la diplomatie du chéquier à l’international, ce qui a semé l’instabilité dans certains pays et régions. De plus en plus de gens ont bien constaté que les autorités de Taïwan n’ont pas une réelle intention d’aider certains pays et régions dans leur processus de développement, mais qu’elles veulent tout simplement atteindre à leurs noirs desseins de «deux Chine» ou «Une Chine et Taïwan». Les autorités de Taïwan ont décidé de retirer toutes leurs délégations techniques et médicales depuis les îles Salomon. Cela a révélé la vérité de sa diplomatie d’argent.

C’est tout le contraire de ce que fait la Chine, car la Chine s’en tient fermement aux principes selon lesquels, tous les pays, grands ou petits soient-ils, sont tous égaux. La Chine respecte le droit de divers peuples de choisir leur propre voie de développement, en les soutenant dans leur processus de développement économique, d’amélioration du bien-être et de renforcement de leurs capacités en matière de développement durable. Dans le cadre des aides qu’elle apporte aux pays insulaires du Pacifique, la partie chinoise respecte les principes de l’égalité, des bénéfices réciproques, de l’ouverture et de la durabilité, en ouvrant son marché, élargissant les investissements et augmentant le volume des importations depuis ces pays.

Par exemple, des marchandises, dont le gaz naturel liquéfié de Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’eau minérale des Fidji, la citrouille des Tonga, le thon des Etats Fédérés de Micronésie, sont exportés vers la Chine. Depuis le lancement de l’initiative «la Ceinture et la Route», en 2013, le volume du commerce entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique a été augmenté et la valeur commerciale bilatérale est passée de 4,51 milliards de dollars en 2012 à 8,2 milliards de dollars en 2017. Cela prouve que les aides chinoises pour ces pays sont mutuelles entre les pays en développement sans conditions politiques supplémentaires. Mais les autorités de Taïwan ont calomnié ces aides, les qualifiant de «la diplomatie d’argent», «les répressions politiques», et c’est parce que Taïwan tente de rejeter la responsabilité à l’autre partie et mesure les autres à son échelle pour répandre des rumeurs et semer la discorde au sein de la communauté internationale.

Cependant, il est difficile de camoufler la vérité. A titre d’exemple, ces dernières années, des pays ayant établi des soi-disant «relations diplomatiques» avec les autorités de Taïwan, ont rompu l’un après l’autre leurs «relations diplomatiques» avec Taïwan, et ont noué ou renoué des relations diplomatiques avec la Chine. Un signe qui n’atteste pas moins que ces pays ont fait un jugement juste de la situation internationale et pris une décision correcte qui correspond aux intérêts nationaux et aux aspirations de leurs peuples.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Tsai Ing-wen, il y a plus de trois ans, sept pays, à savoir les îles Salomon, Kiribati, Sao Tomé-et-Principe, le Panama, la Dominique, le Burkina Faso et Salvador, ont successivement rompu leurs «relations diplomatiques» avec les autorités de Taïwan. Parmi eux, les pays ayant établi ou rétabli des relations diplomatiques avec la Chine ont réalisé des progrès considérables. «Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre le Panama et la Chine, les deux pays ont signé un certain nombre d’accords de coopération. Le Panama et la Chine ont réalisé des vols directs. Un grand nombre d’entreprises chinoises se sont installées au Panama. «Le Panama a obtenu un ami et un partenaire digne de confiance», a déclaré à la presse le vice-ministre panaméen des Affaires étrangères, Luis Miguel Hincapie, à la fin du mois de novembre 2018. Il est convaincu que les relations bilatérales entre le Panama et la Chine continueront de se consolider et de se développer.

La Chine et les pays insulaires du Pacifique sont fort complémentaires sur le plan économique et bénéficient d’un énorme potentiel de coopération dans des domaines, tels que le commerce, les investissements, la pêche, le tourisme et la construction d’infrastructures. En novembre 2018, lors d’une réunion collective entre le président chinois Xi Jinping et les dirigeants des pays insulaires du Pacifique, les deux parties ont convenu de porter leurs relations au niveau de partenariat stratégique global de respect mutuel et de développement commun, ce qui a ouvert de nouvelles opportunités de développement aux pays insulaires du Pacifique.

Le maintien du principe d’une seule Chine répond à l’aspiration commune des peuples du monde et constitue une tendance irrésistible de notre époque. Sur la base du principe d’une seule Chine, la Chine a établi des relations diplomatiques officielles avec 178 pays dans le monde. Nous conseillons aux autorités de Taïwan de reconnaître clairement la tendance générale et de faire un choix judicieux.








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