Commentaire : De fausses accusations des Etats-Unis sur la situation à Hongkong

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, le sénateur Marco Rubio et quelques autres députés ont récemment déclaré vouloir promouvoir des discussions après la reprise de l'Assemblée nationale pour adopter la "Loi sur les droits de l'homme et la démocratie de Hongkong". Cette ingérence aussi flagrante dans les affaires intérieures de la Chine a été pointée du doigt mercredi 21 août par la Commission des Affaires législatives du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de la Chine, qui ne s’est pas empêché de qualifier les propos des députés américains d’irresponsables et irréalistes. Ces propos peuvent être interprétés comme un signe de soutien aux émeutiers de Hongkong et qu’ils ont démasqué le vrai objectif de ces députés s’affichant «Anti-Chine», en servant du problème de Hongkong.

Les hauts responsables américains et des établissements d’Etats, tels que l’Agence centrale du Renseignement ont aussi la mainmise sur les affaires de Hongkong. Ils rencontrent les séparatistes de Hong Kong, leur donnent des conseils et du soutien financier. Dans le même temps, ils veulent faire l’affaire de Hongkong d’un préalable à la poursuite des négociations économiques et commerciales sino-américaines. Le vice-président américain Mike Pence et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo ont accusé à plusieurs reprises le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong de «refuser de respecter l'état de droit et le cadre d’un pays, deux systèmes», déclarant qu’ils espéraient voir «la démocratie et la liberté de Hong Kong respectées». Ces accusations ignorent les faits, et sont pleins de préjugés et d’arrogance.

Réagissant aux violences commises par les radicaux à Hong Kong, Stefan Baron, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire allemand « Wirtschaftswoche », a, dans un commentaire publié dernièrement dans les colonnes du journal allemand « Handelsblatt », souligné qu’« une telle émeute aurait pu être réprimée aux États-Unis depuis longtemps ». Cependant, en tant que politiciens de haut rang aux États-Unis, Marco Rubio et Nancy Pelosi ont choisi de fermer les yeux. En revanche, ils accusent le gouvernement de la RAS et la police de Hong Kong de ne pas «respecter l'état de droit, la démocratie et la liberté ».

Les faits ont fini par prouver que la politique « un pays, deux systèmes » est le meilleur système pour maintenir la prospérité et la stabilité à long terme après le retour de Hong Kong. Le grand succès de la politique à Hong Kong s’observe au vu et au su de tout le monde. Le rôle honteux joué par certains politiciens américains dans l’émeute de Hong Kong a sérieusement compromis la prospérité, la stabilité et la sécurité de Hong Kong. Leurs actions constituent également une ingérence brutale dans les affaires de la Chine et une violation flagrante des normes fondamentales du droit international et des relations internationales.

Quelques hommes politiques et forces antichinoises aux États-Unis ne devraient pas mal juger la situation ou sous-estimer la ferme volonté et détermination du gouvernement et du peuple chinois de préserver la souveraineté, la sécurité et l'unité du pays, et de préserver la prospérité et la stabilité de Hong Kong. Si certaines personnes veulent profiter de l'occasion pour saper la prospérité et la stabilité de Hong Kong, et tenter de créer le chaos à Hong Kong et entraver le développement global de la Chine, qu’elles n’oublient pas ce proverbe : qui sème le vent récolte la tempête.