Commentaire : La "paranoïa d’être victime" de Michael Pillsbury, s’est malheusement aggravée

RCI 2019-07-29 16:21:10
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Michael Pillsbury est un «faucon» de la politique étrangère américaine à l'égard de la Chine. Il a récemment déclaré que les États-Unis ne considéraient pas la Chine comme un ennemi mais tentaient plutôt d'empêcher son remplacement par cette dernière, en tant que leader mondial. S’appuyant sur les estimations de certains économistes, selon lesquelles « le volume global économique de la Chine serait plus de trois fois supérieur à celui des États-Unis en 2049», Michael Pillsbury soutient que « dans certain sens, sous certaines conditions, la Chine nous contrôlera et nous serions une colonie chinoise ».

Ces propos sensationnels de Michael Pillsbury démontrent une fois de plus, la gravité de sa « paranoïa d’être victime ». En 2015, il soulignait dans son livre «The Hundred-Year Marathon: China's secret strategy to replace America as the global superpower » que la Chine était en train de dépasser les États-Unis et les remplacerait en tant que superpuissance mondiale en 2049, à l’occasion du centième anniversaire de la fondation de la Chine nouvelle. Cette déclaration montre que l’auteur américain développe une hypothèse absurde et inconcevable, affirmant que la Chine ne remplacerait pas seulement les États-Unis mais les coloniserait également.

Un mensonge ne pourrait devenir la vérité après l’avoirrépété mille fois. La Chine, qui a vécu cent ans d’histoire humiliante, souhaite ardemment atteindre des objectifs légitimes poursuivis par tous les pays du monde: parvenir à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité nationales, permettre au peuple de mener une vie aisée et développer la prospérité économique et sociale. Pour les réaliser, la Chine nouvelle a ouvert un grand chemin d'autonomie, de travail acharné, de réforme et d'ouverture. Au cours des 70 dernières années, près de 800 millions de Chinois ont échappé à la pauvreté, en menant une vie aisée.

Le développement de la Chine a pour but de permettre à la population de vivre une vie meilleure. La Chine n'a aucun intérêt à remplacer un pays quelconque, ni le désir de se comporter comme policier mondial.Cependant, parrtant d’une mentalité de la guerre froide, certaines personnes, aux États-Unis, se montrent anxieuses devant le développement rapide de la Chine et incitent même une confrontation totale contre celle-ci afin de préserver la position hégémonique américaine.

La Chine n'a jamais eu l’intention de coloniser les autres pays. Elle traite ses partenaires avec égalité, respect et considération. Dès le début du XVe siècle, le célèbre navigateur chinois Zheng He a effectué plusieurs voyages maritimes vers l'Occident pour visiter et faire du commerce dans 30 pays et régions d'Asie et d'Afrique. Il leur a apporté des biens et des bénédictions et a gagné de l'amitié et de la prospérité. Quelques décennies plus tard, l’Occident a ouvert l’ère des voyages maritimes, pendant lesquels ils se sont livré en revanche au pillage, à la colonisation et au commerce des esclaves.

A la différence du "jeu à somme nulle" des États-Unis, la Chine traite tous les pays d’égal à égal, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres. En promouvant l’initiative « la Ceinture et la Route », la Chine préconise toujours la coopération gagnant-gagnant tout en respectant la règle d'or de « concertation, synergie et partage ». Sur la question de la défense, depuis la fondation de la Chine nouvelle, il y a 70 ans, elle n'a provoqué ni guerre, ni conflit. Par contre, la Chine a pris l’initiative de démobiliser 4 millions de militaires durant les 40 dernières années.

Le dernier livre blanc intitulé «La défense nationale chinoise à l'ère nouvelle» indique clairement que la Chine «ne pratiquera jamais l’hégémonisme, ni l’expansionnisme. Elle ne cherchera pas non plus à se créer des sphères d’influence». C’est un trait distinctif de la défense nationale de la Chine à l’ère nouvelle. Au contraire, les États-Unis se battent presque tous les ans, leurs dépenses militaires ont atteint le montant record de 750 milliards de dollars à l’année fiscale 2020, une somme qui représente plus de la totalité des dépenses militaires de dix autres pays classés derrière eux.

Au cours de la dernière année, les États-Unis ont pris diverses mesures pour empêcher le développement de la Chine, notamment en accusant la Chine dans les domaines de la protection de la propriété intellectuelle et du transfert de technologie, mais rien n’a été prouvé jusqu’à ce jour. Les États-Unis ont saisi un cadre supérieur d’une entreprise chinoise au Canada ; ils ont manipulé les entreprises américaines pour couper l’approvisionnement aux entreprises chinoise; ils ont bloqué les investissements chinois, etc. Toute sorte de logique américaine de « la puissance induit l’hégémonie» a causé des mécontentements à travers le monde.

Pourtant, ces moyens s’avèrent inefficaces à l’égard de la Chine. En tant que deuxième économie du monde et premier pays au commerce des biens, la Chine possède non seulement un marché interne immense de près de 1,4 milliard de consommateurs, mais aussi un esprit de lutte consistant à ne pas céder à la malédiction et ni à admettre la perte. Les propos absurdes des gens, comme Michael Pillsbury, ne font qu’aggraver une paranoïa de la victimisation des Etats Unis. Il leur est impossible de freiner l’élan de développement de la Chine qui oeuvre pour la prospérité commune des peuples du monde.

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