Commentaire : Ces politiciens américains nourris d’intentions inavouables ont-ils le droit d’aborder la question de la « liberté religieuse » ?

RCI 2019-07-20 21:04:35
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Le vice-président américain Mike Pence et le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo ont, dans leurs discours du 18 juillet, accusé la Chine de ne pas «respecter» la liberté religieuse et de «violer» les droits de l’homme. Ces propos contraires à la vérité, tenus par ces deux hauts fonctionnaires américains, illustrent qu’ils confondent le noir et le blanc. Ces responsables américains s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine, sous prétexte des questions religieuses et de la situation des droits de l’homme, en tentant par là d’inciter à la sécession et de semer la confusion en Chine, ce qui exercera un impact négatif aux relations sino-américaines. Pence et Pompeo n’ont pas d’yeux pour voir ce que la Communauté internationale a reconnu au Xinjiang. Dans cette région, en moyenne près de 530 musulmans disposent d’une mosquée, on y en compte 24 400 au total; les autorités locales établissent, selon la loi, des centres de formations et d’éducation professionnelles, organisent des cours de la langue chinoise courante, des connaissances sur la loi, des techniques professionnelles et de l’éradication de l’extrémisme. Tous ces efforts ont un seul but: sauver des personnes auteures des crimes légers et étouffer dans l’œuf le développement des activités terroristes. Depuis trois ans, aucun incident, ni aucun procès terroriste ne s’est produit au Xinjiang, cela montre que les mesures de lutte antiterroristes, dont la création du centre de formation professionnelle au Xinjiang, sont efficaces et ont enregistré des résultats notables tout en gagnant la confiance de la population.

Il faut noter que la Constitution chinoise garantit aux citoyens la liberté religieuse, en revanche elle n’autorise personne à saboter l’ordre social établi et nuire à la santé des citoyens au nom d’une quelconque religion. La Chine s’oppose fermement contre toute organisation ou tout individu étrangers qui s’adonne aux activités enfreignant la Constitution et la loi en vigueur et elle les punira sévèrement en vertu de la loi.

Les deux chefs d’Etat, chinois et américain, se sont rencontrés en juin dernier à Osaka, et ils sont convenus, à l’issue de leurs discussions, de faire avancer les relations sino-américaines selon les trois principes suivants: la coordination, la coopération et la stabilité; ils ont en outre donné le feu-vert pour la reprise des consultations économiques et commerciales basées sur l’égalité et le respect mutuel. Dans ce contexte précis, l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, sous couvert de la liberté religieuse, telle que l’évoquent Pence et Pompeo, va à l’encontre des consensus des deux chefs d’Etat et de la volonté des peuples des deux pays.

La coopération sino-américaine correspond à la tendance générale et à l’aspiration du peuple. Pence et Pompeo, en tant que hauts responsables du gouvernement américain, devaient agir en faveur du développement des relations sino-américaines. S’ils continent à agir à leur guise, c’est leur réputation qui risquera d’être définitivement souillée.


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