Commentaire : L’Europe ne doit pas émettre un mauvais faux signal sur le dossier de Hongkong

RCI 2019-07-19 21:00:51
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Le Parlement européen a adopté jeudi 18 juillet une résolution sur Hongkong, demandant déraisonnablement au gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong d’annuler l’accusation sur les soi-disant « manifestants pacifiques » et de procéder à l’enquête sur l’exécution de la loi de la police hongkongaise. Cette résolution, du reste, indifférente aux actes graves de violences survenus récemment à Hongkong, fait défaut de critères objectifs pour distinguer le vrai du faux et d’une conscience de la légalité. Aussi, cette résolution intervient grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine la condamne et s’y oppose énergiquement.

Gouverner en vertu de la loi constitue le fondement de la société hongkongaise. Ces derniers jours, certains extrémistes de Hongkong se sont illustrés par des actes de violence, en saccageant le bâtiment du Conseil législatif, bloquant les routes et attaquant des policiers. Ces actes de violences, prémédités, ont dépassé le seuil de tolérance sur le droit des manifestations pacifiques, foulé aux pieds l’ordre législatif de Hongkong et défié ouvertement la ligne rouge qu’est le principe d’ « un Etat, deux systèmes ». Ce qui est absolument inacceptable dans n’importe quel pays souverain.

Certains Européens ont préféré de rester « aveugles » face aux comportements cruels de ces casseurs au point de dire qu’il s’agissait d’une « manifestation pacifique ». Comme si cela ne suffisait pas, ces mêmes Européens demandent au gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong d’abandonner les poursuites pénales engagées contre les auteurs de la violence, tout en accusant la police hongkongaise d’avoir recouru à l’usage excessif de la force. Ce double critère sans fard sur les incidents violents va à l’encontre du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales.

Dans la soi-disant résolution sur Hongkong, le Parlement européen a en outre accusé le gouvernement chinois de saboter la « Déclaration conjointe sino-britannique » et d’intervenir dans les affaires intérieures de Hongkong. Des propos totalement absurdes. Il n’est un secret pour personne, que la « Déclaration conjointe sino-britannique » est un document politique signé en 1984 par les deux pays concernant la reprise de l’exercice de la souveraineté de la Chine sur Hongkong et les dispositions pour la période de transition. Après la rétrocession de Hongkong à la Chine, le 1er juillet 1997, cette déclaration est devenue un document historique. Le Royaume-Uni ne disposant plus de souveraineté, de droit d’administration, ni de droit de supervision sur Hongkong, dès lors la Chine a repris sa souveraineté sur Hong Kong. Ainsi, la Chine exerce sa souveraineté en vertu de la Constitution et de la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hongkong. Les parlementaires qui s’accrochent tellement à un document invalide, devraient mieux étudier et comprendre l’histoire.

Après la rétrocession de Hongkong à la Chine il y a 22 ans, le gouvernement chinois a mis en application les principes d’ « un Etat, deux systèmes » et de la gestion de Hongkong par les Hongkongais selon la Constitution et la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hongkong. Tout comme ce qu’ont commenté les médias hongkongais, le principe d’ « un Etat, deux systèmes » est le principal avantage pour le développement de Hongkong et a permis à Hongkong de bénéficier des dividendes du développement de l’Etat. Il est à noter que « un Etat » sert de prémisse fondamentale pour l’existence de « deux systèmes ». Les parlementaires européens qui ignorent complètement le fait que les affaires hongkongaises font partie intégrante des affaires internes chinoises, fabriquent des mensonges en falsifiant les faits.

Alors qu’un nouveau Parlement européen vient d’être élu, les relations sino-européennes font faceà de nouvelles opportunités. Faute de force de loi, la résolution adoptée par le Parlement européen sur le dossier de Hongkong a émis tout de même un faux signal et nuit au développement des relations sino-européennes. Hongkong fait partie des affaires intérieures de la Chine, aucun pays étranger, aucune organisation ni aucun individu n’a le droit d’y intervenir. Les bonnes relations sino-européennes correspondent aux intérêts des deux parties, l’Europe devait s’occuper de ses propres affaires, travailler ensemble avec la Chine dans le même sens en prenant des actes concrets pour sauvegarder le développement sain et stable des relations sino-européennes.


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