Commentaire : L'Occident devrait s’inspirer de l'expérience chinoise dans la lutte contre le terrorisme au Xinjiang

RCI 2019-07-17 00:19:46
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Les ambassadeurs de 37 pays auprès de l’ONU, dont la Russie, l’Arabie Saoudite et le Pakistan, ont, dans une lettre adressée récemment au président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, exprimé leur appréciation aux résultats remarquables accomplis par la Chine en matière des droits de l’homme, plus précisément dans la lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang. Cette lettre de 37 pays prouve une évaluation juste de la communauté internationale sur le processus du développementdans le Xinjiang, région située dans le nord-est de la Chine. La tentative de certains pays occidentaux de salir l’image du Xinjiang et faire pression sur la Chine sous prétexte des «droits de l’homme» ne saurait jamais aboutir. En revanche, ces pays devraient s’inspirer de l'expérience chinoise de la lutte contre le terrorisme dans le Xinjiang afin de résoudre leurs propres problèmes.

Il convient de noter que certains pays islamique sont parmi les signataires de cette lettre, car plusieurs diplomates de ces pays ont eux-mêmes eu l’occasion, en juin dernier, de séjournerdans leXinjiang, et constaté de leurs propres yeux le développement rapide et la situation d’une société harmonieuse et stable qui prévaut actuellement dans cette région. Leur évaluation est convaincante à cet égard. Ce qui contredit totalement les calomnies et les accusations sans fondement contenues dans une lettre précédemment rédigée par un groupe de 22 pays, essentiellement européens, sur la situation des droits de l’homme et de la religion au Xinjiang. En réalité, sous prétexte de la défense des «droits de l’homme», ces pays pratiquent deux poids deux mesures sur la violence et le terrorisme et se servent de la question du Xinjiang pour s’ingérer de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine.

En effet, l’ingérence occidentale dans la situation du Xinjiang ne date pas d’hier. Ces derniers temps, certaines forces politiques et certains médias occidentaux n’ont cessé de propager des rumeurs en qualifiant de camps de rééducation les centres d'enseignements et de formations professionnelles du Xinjiang, dont l’objectif premier consiste à la déradicalisation. Confondant le noir et le blanc, ils cherchent à discréditer la politique légale du gouvernement chinois ayant trait à la lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation.

Cette attitude pernicieuse montre leur ignorance totale sur l'histoire et la situation actuelle du développement du Xinjiang. Depuis les années 1990, les «trois forces» (le séparatisme , l’extrémisme et le terrorisme ) du Xinjiang ont été à l’origine de graves attaques terroristes, provoquant la mort d'un grand nombre d'innocents, et portant atteinte au développement socio-économique local. Par conséquent, le gouvernement chinois a pris des mesures pour maintenir la stabilité sociale, combattre et dissuader les terroristes dans le Xinjiang selon la loi, c’est ce qu’il faut considérer comme la plus grande protection des droits de l'homme dans cette région.

Et, la création de ces centres d'enseignements et de formations professionnelles visant à éduquer et sauver des auteurs d'actes mineurs de délinquance ou d'infractions est une bonne pratique qui consiste à étouffer ce fléau dans l’œuf. C’est ainsi que ces centres enseignent des cours de langue nationale commune, des connaissances juridiques, des compétences professionnelles et de la déradicalisation. Les centres organisent aussi des séances de formations intensives et pratiques, et disposent également d’internat. L’enseignement et la formation professionnels sont gratuits, guidés pour l’emploi, visent à éliminer fondamentalement l’environnement et le terrain qui alimenteraient le terrorisme et l’extrémisme, ainsi que le terrorisme violent avant leur apparition. Des habitants qui avaient été influencés par des pensées extrémistes, ont réalisé l’importance de ces cours. Ils affirment être aujourd’hui affranchis de la trajectoire erronée de cette vie d’extrémisme.

La pratique a prouvé que la création des centres d’enseignements et de formations professionnelles, une initiative de prévention contre le terrorisme, a donné des résultats remarquables. À ce jour, il n’y a pas eu d’évènements terroristes au Xinjiang depuis près de trois ans. En 2018, le PIB du Xinjiang a augmenté de 6,1% par rapport à l'année précédente, avec un nombre de touristes supérieur à 150 millions soit une augmentation supérieure à 40%. En tant que l'une des régions sur le front de l’ouverture de la Chine, le Xinjiang fait face aux nouvelles perspectives de développement dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route».

La lutte contre le terrorisme et la radicalisation est un problème épineux mondial. Les mesures préventives de lutte contre le terrorisme, telles que la création des centres d'enseignements et de formations professionnelles, explorées par la Chine dans le Xinjiang, associant la protection des droits de l'homme, l'amélioration du bien-être et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, ont été largement reconnues par la communauté internationale. Le Laos, la Serbie, le Burundi, la Somalie, le Népal et d’autres pays ont laissé entendre que c’est une calomnie que de comparer ces centres comme à des «camps de rééducation». Pour ces pays, les expériences chinoises dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Xinjiang méritent de servir d’inspiration à la communauté internationale. M. Vladimir Ivanovich Voronkov, secrétaire général adjoint aux Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, s'est rendu mi-juin dans le Xinjiang et a eu un échange de vues approfondi avec les responsables chinois sur la situation de la lutte contre le terrorisme sur le plan international et le renforcement de la coopération dans ce domaine.

Le terrorisme et l’extrémisme sont des défis communs qui n’épargnent aucun pays du monde. Ils frappent également de plein fouet les pays occidentaux. Si ces derniers continuent de pratiquer deux poids deux mesures sur le problème du terrorisme violent, ils en paieront les conséquences. Que la situation au Xinjiang soit bonne ou médiocre, c’est à ses habitants de le juger, non pas à l’Occident. Tenter d’ingérer dans les affaires intérieures chinoises n’aboutira jamais. Par contre, ils devraient se rendre dans le Xinjiang pour s’inspirer de l'expérience de l'antiterrorisme locale et en tirer des conclusions utiles capables de leur servir dans la résolution des problèmes auxquels ils sont eux aussi confrontés.


Partager

Articles les plus lus