Commentaire : Bannon et ses semblables sont de véritables « ennemis des Etats-Unis »

2019-05-16 22:03:20
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Steve Bannon, ancien «Haut conseiller et chef de la stratégie» du président américain, colporte partout sans cesse et sans preuves ses accusations contre la Chine, même après avoir été aussi facilement balayé par la Maison Blanche depuis août 2017. Visiblement, cet ancien conseiller de Trump n’a pas toujours digéré son éviction et cherche coute que coute intégrer les rouages de la Maison Blanche. Voilà pourquoi il n’hésite pas de sauter sur toute occasion qui se présente devant lui, une manière pour lui de se faire attendre. Ainsi, Steve Bannon profite de la guerre fiscale entre Washington et Beijing pour tenter de vendre ses théories qui ne trouvent pas preneurs. Pour lui, «La Chine est déjà la plus grande ennemie des Etats-Unis». Il a, entre guillemet, pour expliquer ses théories, signé récemment un article en 6 parties, dans lequel il tente de persuader son ancien patron à maintenir une position intransigeante dans la «guerre économique» contre la Chine. En réalité, cet article ne contient que des confusions et contradictions idéologiques.

Steve Bannon accuse dans son article la Chine d’être à la base de la «guerre économique» contre les pays démocratiques industrialisés. Et pourtant, les faits montrent que l’initiative «Ceinture et Route» lancée par la Chine a réussi à construire une plus grande plate-forme se basant sur la trilogie: «concertation, synergie et partage», devenant ainsi le produit public le plus populaire du monde.

Toujours dans son article, Bannon soutient que les conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine sont des conflits fondamentaux. En dépit des opinions publiques du monde entier, et des faits historiques qu’il n’y aura pas de gagnant dans la guerre commerciale, il encourage le gouvernement américain à maintenir ses tarifs douaniers contre la Chine.

Il accuse la Chine de «voler» et «piller» la part américaine. Sans doute, les accusations gratuites de Bannon contre la Chine, nécessite bien un recadrage. Faut-il rappeler à Bannon que la Chine est no.1 mondial en termes des dépôts des demandes de brevet en 2017. En fait, en vertu de l’indice d’innovation, la Chine s’est classée 17ème du monde en 2018 dans l’innovation.

Faisant semblant de cette réalité, Steve Bannon affirme faussement que la Chine voudrait devenir l’«hégémon de la planète», qui ne reflèterait que ses idées hégémonistes invétérées. Pas plus tard qu’hier à Beijing, soit le 15 mai, le président chinois Xi Jinping a réitéré dans son discours prononcé à la cérémonie d’ouverture de la Conférence sur le dialogue des civilisations asiatiques, que la civilisation chinoise préconisait toujours l’amour universel, le bon voisinage et la concordance entre tous les Etats. Il en a pour preuve souligné, lors de ses interventions de différentes occasions, que quel que soit son niveau de développement qu’atteindrait son pays, la Chine ne se laissera jamais emportée par les ambitions hégémoniques, ne se livrera jamais à l’expansion extérieure et ne cherchera jamais de sphère d’influence.

C’est ici le lieu de rappeler que l’idée de la «communauté du destin de l’humanité », dont prône et soutient le président Xi Jinping, est une expression d’une Chine prête à travailler en synergie avec les autres pays du monde dans le but de promouvoir le développement commun , préserver la sécurité, participer ensemble à la gouvernance et partager conjointement les réalisations. Ce sentiment et cette responsabilité de "prendre le monde pour le public" sont difficiles à comprendre pour les politiciens américains qui suivent le principe de "priorité américaine", de respect de soi et d'égoïsme étroit.

Dans un monde globalisé, en tant que pays le plus puissant dans les domaines technologique, militaire et économique, les Etats-Unis pensent mieux faire en voulant fermer ses portes vers le monde extérieure, c’est une image qui défile toute imagination. Aujourd’hui, il y a d’un côté des Américains qui embrassent encore leurs idées démodées, liées à la politique du plus fort, et d’un autre côté ceux qui soutiennent le néo-maccarthysme, représentés par Steve Bannon, sont tous de véritables «ennemis d’Etat».

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