Les économies de "la Ceinture et la Route" : le deuxième plus grand bloc économique mondial

RCI 2019-05-08 21:41:16
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Le Centre chinois pour les échanges économiques internationaux a publié le 7 mai à Beijing, le « Rapport sur l'indice du commerce et de l'investissement dans le cadre de ‘la Ceinture et la Route’ ». Ce rapport, élaboré avec la participation des think-thanks chinois et étrangers, se référant aux données des Nations unies, a souligné que l’ensemble des économies adhérentes à l'initiative « la Ceinture et la Route » constitue le deuxième plus grand bloc économique mondial, derrière l’Union européenne, ce, en détrônant la zone de libre-échange nord-américain.

Selon le rapport, au sein des économies de « la Ceinture et la Route », la participation au commerce mondial est allée jusqu’à 55,2% en 2017. Parallèlement, le volume du commerce entre les membres représente 13,4% du volume total du commerce global, dépassant la zone de libre-échange nord-américain, soit l’équivalent de 65% du commerce intérieur de l’UE. Pour Zhang Monan, chercheuse qui a participé à l’élaboration du rapport, actuellement, les économies de « la Ceinture et la Route » sont des destinations majeures des capitaux étrangers dans le monde, avec un taux de flux de capitaux transfrontaliers atteignant 31,6%, largement supérieur à celui de la zone de libre-échange nord-américain qui est de 23% et à celui de l’UE qui est de 21,2%.

Le commerce et l’investissement sont deux facteurs clés pour la reprise de l’économie globale. Les chiffres concrets dans le rapport sur l'indice du commerce et de l'investissement de « la Ceinture et la Route » révèlent que la concrétisation de l’initiative « la Ceinture et la Route » a dopé le commerce et l’investissement des pays et régions concernés, et a stimulé la croissance économique locale, tout en contribuant à la sortie de la morosité de l’économie mondiale.

La réputée agence de notation Moody's, dans son analyse sur 12 pays, relatif à leur potentialité de la croissance économique sur long terme et à leur risque à court terme pesant sur la stabilité macro-économique, a conclu que le Pakistan, la Mongolie, le Kazakhstan et le Cambodge sont les pays à avoir bénéficié le plus de l'initiative « la Ceinture et la Route », avec la plus haute potentialité de croissance.

Ce qui a été confirmé par le président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev, qui avait déclaré que son pays, sans accès à la mer, est aujourd’hui desservi par 6 chemins de fer et 11 routes transfrontaliers, grâce à la construction de « la Ceinture et la Route ». La base de coopération logistique dans le Jiangsu en Chine et construite par les deux pays, donne au Kazakhstan un accès direct à l'océan Pacifique.

Au cours du premier Forum sur « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait évoqué un dicton chinois qui dit que « la construction de la route est le premier pas vers la prospérité ». « Les Nations unies sont prêtes à construire cette route ensemble avec la Chine, afin de réaliser les objectifs de développement durable et de tenir notre promesse de ne laisser personne derrière », a affirmé Guterres.

Aujourd’hui, « la route » ne se limite plus qu’aux infrastructures routières ou ferroviaires, et elle implique l'interconnexion dans divers domaines, tels que les échanges de produits, de capitaux, de technologies ou de personnels. Comme ce qu’avait résumé le président chinois Xi Jinping, « la clé pour construire ensemble ‘la Ceinture et la Route’ réside dans l’interconnexion. Nous devons établir des partenariats interconnectés globaux, pour aboutir à une prospérité commune.»

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