Commentaire : Le taux du leadership mondial de la Chine dépasse celui des États-Unis, une dose de lucidité pour certains ?

RCI 2019-03-15 23:43:13
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Un nouveau rapport de Gallup, célèbre institution de sondage aux États-Unis, a récemment révélé que le leadership de la Chine était mieux classé par rapport à celui des États-Unis en 2018, avec un taux d’approbation de 34%, dépassant. Tandis que celui des Etats-Unis était de 31%.

Ce rapport, qui mesure la perception du public dans 134 pays et régions du monde, sur le leadership mondial de la Chine, des États-Unis, de l'Allemagne et de la Russie, montre également que le taux d’approbation de la Chine du leadership mondial a dépassé celui des États-Unis respectivement en Europe et en Asie. C’est en Afrique que la Chine a vraiment creusé l’écart en enregistrant le taux le plus haut de 53%.

Ce n’est un secret pour personne, le monde entier s’est embourbé dans la plus grave crise financière en 2008, du fait de la crise des subprimes aux Etats-Unis. Forte de ses succès réalisés, fruits de la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture, la Chine a su, pendant cette période de crise, jouer le rôle de sapeur-pompier et de locomotive afin d’atténuer les effets néfastes sur la croissance économique mondiale. Et c’était juste cette année que le rapport de Gallup attestait, pour la première fois, le dépassement du leadership mondial de la Chine par rapport aux États-Unis.

Dix ans après, avec le support chinois, l’économie du monde a pris du poil de la bête, sortant graduellement de la crise caractérisé par une tendance de croissance lente et stable. Mais depuis longtemps, des pays développés occidentaux ignoraient la résolution de la répartition non équitable des richesses sociales à l’intérieur de leurs pays. En conséquence, ces pays sont endetté jusqu’au cou, le fossé entre riches et pauvres s’est davantage creusé, réveillant le vieux démon du populisme.

Dans ce monde en grande mutation depuis un siècle, chaque pays a besoin de chercher son propre mode de développement, des opportunités de développement et une grande force de conduite. Cette fois ci, le regard du monde se focalise sur la Chine.

Ces dernières années, la Chine suggère de nouvelles idées de développement comme l’innovation, la coordination, le vert, l’ouverture et le partage. Grâce à la politique de l’assistance ciblée aux démunis, chaque année des millions de population pauvre sortent de la pauvreté. Basé sur le principe de « concertation, synergie et partage », la Chine a établi une plateforme de gagant-gagant pour le monde entier. Les 123 pays et 29 organisations internationales ont signé respectivement avec la Chine les documents de coopération sur l’Initiative « la Ceinture et la Route ».

Comme disait récemment le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, c’est à la mise en œuvre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », que beaucoup de projets, notamment en matière d’infrastructures furent réalisés. C’est le cas de la construction d’une première autoroute à l’est de l’Afrique, de l’achèvement aux Maldives des travaux du premier pont enjambant des bras de mer, la construction en faveur de la Biélorussie d’une industrie de fabrication des véhicules. A cela s’ajoute également l’achèvement au Kenya du chemin de fer Mombassa-Nairobi, qui a créé près de 50 mille d’emplois, contribuant ainsi à 1.5 % de la croissance de l’économie du pays.

Tous ces exemples attestent clairement que les idées chinoises de gouvernance mondiale ont été universellement acceptées par la communauté internationale. Ces idées comprennent l’édification d’un nouveau style de relations internationales basé sur le principe de coopération et de gagnant-gagnant, ainsi que la construction de la communauté de destin pour l’humanité. Ces idées se sont érigées à des valeurs fondamentales du leadership de la Chine dans le monde. Cette réalité injectera probablement une dose de lucidité aux partisans de la loi de la jungle.

« Si l’économie et l’armée représentent la puissance brute d’un pays, le pouvoir intangible est la puissance douce d’un pays, c’est une puissance qui fait que les autres vous suivent, parce qu’ils veulent le faire, pas parce qu’ils sont obligés de le faire. », ainsi écrit l’ l’associé de Gallup Jon Clifton dans l’avant-propos de son rapport.




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