中国国际广播电台
La Chine et le Japon sont de
proches voisins séparés
seulement par un bras de mer.
Leurs peuples ont noué de
profonds liens d’amitié au fil
de 2000 ans d’échanges. Ces
échanges amicaux ont non
seulement favorisé le
développement politique,
économique et culturel des deux
pays, mais aussi contribué de
manière remarquable au progrès
de la civilisation et de la
société.
Malheureusement, au cours des 50
ans suivant la fin du 19ème
siècle, et notamment entre les
années 30 et 40, ces rapports
d’amitié et de coopération se
sont gravement dégradés. La
politique militariste japonaise
a fait subir au peuple chinois
une catastrophe terrible et
infligé, en même temps, de
grandes souffrances au peuple
japonais.
En septembre 1972, suite aux
efforts déployés de part et
d’autre, les gouvernement
chinois et japonais ont publié
une Déclaration conjointe de
portée historique, normalisant
les rapports diplomatiques entre
les deux Etats.
Actuellement, les relations
entre les deux pays continuent
de se développer. Cependant, le
fait que le Premier ministre
japonais
Junichiro Koizumi persiste à
rendre hommage à Yasukuni Shrine
est le problème principal
risquant d’influencer les
relations sino-japonaises.
Dans le domaine
économique, ll subsiste aussi un
certain nombre de problèmes
sensibles entre les deux pays :
Premièrement,
l’absence de consensus sur
l’Histoire : depuis 2001, le
Japon a publié plusieurs fois un
manuel scolaire d’histoire
accusé de révisionnisme car il
ne reflète pas la vérité
historique. Parallèlement,
Junichiro Koizumi ne cesse de
rendre hommage à Yasukuni
Shrine. Ces faits ont gravement
perturbé les relations entre les
deux pays.
Deuxièmement, le
problème de Taiwan : la Chine
adopte une position claire sur
les relations entre Taiwan et le
Japon. Elle ne s’oppose pas aux
contacts non-gouvernementaux
entre Taiwan et le Japon, mais
elle s’oppose fermement à tout
contact gouvernemental et
officiel.
Troisièmement,
le problème de l’île Daoud :
l’île Daoud se situe dans les 92
milles nautiques au nord-est de
la ville de Jilong de la
province de Taiwan. La Chine
considère que l’île de Diaoyu
fait depuis toujours partie de
son indivisible territoire. Et
qu’elle y jouit donc de la
souveraineté sans contestation
possible.
Quatrièmement,
le problème de l’indemnisation
de la guerre : lors de la
négociation pour la
normalisation des relations
sino-japonaises en 1972, le
Japon avait clairement déclaré
qu’il se livrerait à
une profonde
introspection sur les dommages
du peuple chinois durant la
Guerre. Sous cette condition
préalable, le gouvernement
chinois a décidé d’abandonner
toute demande d’indemnité de
guerre, ce qui figure noir sur
blanc dans la « Déclaration
commune sino-japonaise » signée
en 1972. En 1978, dans le
« Traité de paix et d’Amitié
entre la République populaire de
Chine et le Japon », cette
décision d’abandonner toute
demande d’intemnité de guerre au
Japon a été réaffirmée, de
manière encore plus officielle.
Enfin, il
reste encore le problème de
l’arme chimique abandonnée en
Chine par les Japonais pendant
la Seconde Guerre mondiale.
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