中国国际广播电台
Wang
Luobin, est un célébre
propagateur de la chanson
populaire du 20e
siècle de l’ouest de la Chine.
Surnommé « le Roi de la chanson
moderne de la Chine », Wang
Luobin est né en janvier 1913 à
Beijing. En 1919, alors que le
jeune Wang commence ses études
primaires, « Le mouvement de la
nouvelle culture » bat son
plein. C’est ainsi que Wang
Luobin apprend à interpréter
beaucoup de chansons écrites
pour les élèves et des titres
occidentaux et japonais. En
1924, Wang Luobin fait ses
études dans une école secondaire
catholique relevant du district
de Tongxian. En tant que membre
du choeur, il s’initie à
l’harmonie occidentale et aux
accords. En 1931, il est admis
au Département de musique de
l’Ecole normale supérieure de
Beijing où il apprend le chant
et le piano auprès du professeur
russe Mme Horwath.
En 1937, Wang
Luobin prend part au groupe des
volontaires dirigé par Mme Ding
Ling, une célèbre femme écrivain
chinoise. Il participe à la
résistance contre les Japonais
et rend ainsi de nombreux
services aux soldats du
nord-est. C’est au moment du
combat qu’il compose une série
de chants tels que « Au champs
de bataille, compatriotes !»,
« Fleurs de sang », « Chant des
lavandières »... Au Printemps
1938, le groupe des volontaires
envoie l’écrivain Xiao Jun, le
poète Sai Ke, Wang Luobin et Zhu
Nanxing travailler au Xinjiang,
dans l’ouest de la Chine. Wang
Luobin y est surpris par la
quantité de chansons populaires,
aux mélodies si enivrantes. Un
jour, il entend un cocher
ouïgour fredonner une chanson
intitulée « La ville de Daban ».
Wang Luobin ne comprend pas les
paroles, ne parlant pas la
langue ouïgoure, mais son
intuition lui dit qu’elles
doivent être drôles et
intéressantes, car les
intonations, l’air et le rythme
diffèrent complètement des
autres chansons populaires. Il
note alors immédiatement la
musique et demande à un
interprète de lui traduire
l’essentiel des paroles. Une
fois réadaptée, la chanson
deviendra « Le Chant du
cocher », avec une version
encore plus belle et
humoristique que l’originale.
Dès lors,
partout où il va, Wang Luobin
profite de toutes les occasions
pour récupérer des chansons
populaires. Après des années et
des années d’efforts, il réussit
à rassembler une myriade de
chansons populaires de diverses
ethnies, telles que les chansons
ouïgoures « Le lever du voile
rouge de la mariée », « La
musique de danse Kashgare »,
« La musique de danse de la
jeunesse », « Alamuhan», « Le
demi-lune se lève », « Yilala »
et les chansons kazake « Le
chant de l’errance », « Je
t’attendrai jusqu’à demain »,
« Au milieu d’un troupeau de
moutons, quelqu’un s’allonge en
pensant à toi», « Mayila », « La
fumée au crépuscule », « Dutaer
et Maliya » et « Dans la
pénombre du crépuscule ». La
création fructueuse de Wang
Luobin, sur une base
folklorique, a enrichi l’art
musical de la Chine, trésor de
la culture traditionnelle. Wang
Luobin est sans aucun doute, un
des auteurs les plus féconds et
les plus chantés à travers la
Chine.
A partir de
sa collection, Wang réadapte un
grand nombre de chansons, comme
son chef-d’oeuvre « Dans une
contrée éloignée », inspirée de
l’originale, une chanson kazake
intitulée « Le front blanc ». La
chanson « dans une contrée très
éloignée » s’est d’abord fait
connaître dans les provinces du
Gansu et du Qinghai, avant de
s’étendre au reste du pays.
Plusieurs dizaines d’années
après, ce titre reste encore
très populaire.
Oeuvre en ligne:
« La musique de danse de la
jeunesse ».
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