中国国际广播电台
Sorte d’harmonica, le Kouxian
est le plus petit instrument à
cordes pincées traditionnel. Il
se trouve pourtant parmi plus de
30 nationalités dont les Yis,
les Naxis, les Lisus et les
Miaos et est surtout joué par
les femmes. Il porte un nom
différent dans chaque
nationalité.
L’histoire du
Kouxian ou Kouhuang remonte à la
dynastie des Han (206 av.
J.-C.—220 apr. J.-C.). Il est en
bambou ou en métal. Le premier
est fait avec une ou trois
plaques de bambou où est taillée
une languette à vent. Il se
trouve dans les régions du
centre et du sud-ouest de la
Chine. Ses formes sont
diverses : soit il comporte une
tête saillante, ou une tête
plate, ou une tête en cône. La
longueur de l’instrument varie
entre 6 cm et 22 cm. Le Kouxian
métallique est en fer, en bronze
ou en alliage. Il est composé
d’un manche et de deux plaques
au milieu desquelles est
encastrée une languette qui est
soit ronde, soit en forme de
prince ou d’épée.

On joue du Kouxian de deux
façons : la main gauche tient
la ‘queue’ de l’instrument en
mettant la languette au milieu
des lèvres, tandis que la main
droite tire le fil attaché à
la ‘tête’ afin de faire vibre
la languette, soit la main
gauche tient l’instrument de
musique et la main droite fait
vobre la languette au moyen du
pouce, de l’index, du médium
et de l’annlaire.
Les timbre de Kouxian sont
agréables à entendre. Les
notes hautes et basses sont
bien distinctes. Le joueur
doit recourir à la cavité
buccale pour renforcer
l’intensité du son, contrôler
et changer la force de
l’interprêtation. La
respiration a aussi une grande
importance.
Musique :
les sentiments amoureux de LeiBo
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