« La Chine considère l'Autriche comme un partenaire de poids en Europe », cette affirmation a été faite ce lundi 31 à Viennes par le président chinois Hu Jintao, lors qu'il était reçu par le chancelier autrichien Werner Faymann. Hu s'est félicté des progrès tangibles qui ont été obtenus dans le développement des relations sino-autrichiennes depuis 40 ans, suite à l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Le développement continu de cette relation bilatérale doit se baser sur une « coopération réaliste », a indiqué le président chinois, qui a proposé, dans l'optique de renforcer la coopération sino-autrichienne, de faire des efforts suivants : Premièrement, élever le niveau de coopération et accroître les échanges commerciaux entre les deux pays. Plus précisément, faire doubler en 2015 le volume des échanges commerciaux par rapport au niveau de 2010. La Chine s'engage dans ce cadre à importer plus de l'Autriche, et souhaite que l'Autriche augmente ses exportations des hautes technologies vers la Chine, en même temps d'accorder plus de soutiens aux entreprises chinoises qui investissent en Autriche.
Deuxièmement, améliorer la coopération « verte », à savoir la coopération dans les domaines du transport en commun « vert », de l'agriculture biologique, des sciences de vie ou encore du transport intelligeant.
Troisièmement, développer de nouveaux moteurs de croissances. La Chine encourage les entreprises des deux pays à investir d'avantage les unes chez les autres, à développer ensemble de nouveaux produits et à coopérer dans le développement des pays d'Europe centrale et de l'Est. Les deux pays doivent également se coopérer d'avantage dans les secteurs des services et des finances.
« L'Autriche est fière d'avoir noué avec la Chine une amitié de longue date », a dit quant à lui le chancelier autrichien. Les relations entre l'Europe et la Chine avancent sans encombre, a noté Werner Faymann, affirmant que son pays est prêt à contribuer au développement de ces relations mutuellement avantageuses.
Les deux hommes ont échangé leurs points de vue sur quelques grands dossiers internationaux, dont la situation financière de l'Europe et le sommet du G20 doit s'ouvrir le 4 novembre à Cannes.
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