La 66e session de l'Assemblée générale des Nations unies a observé jeudi une minute de silence à la mémoire de Kim Jong II, dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
　 Nassir Abdulaziz Al-Nasser, président de la 66e session de l'Assemblée générale, a demandé aux réprésentants des 193 pays membres présents lors de la session plénière de l'AG d'honorer la mémoire de l'ex-dirigeant de la RPDC décédé le 17 décembre.
　 C'est à la demande de la RPDC que cette initiative a été prise, a précisé le président et une minute de silence a été observé avant l'ouverture de la réunion plénière de l'Assemblée générale.
　 "Avant d'aborder les mesures, projets et résolutions prévues à l'ordre du jour et conformément aux pratiques en vigueur, j'ai le triste devoir qui m'incombe d'honorer la mémoire de Kim Jong II, secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée, président de la Commission nationale de la Défense de la République populaire démocratique de Corée et commandant suprême de l'armée populaire de Corée, qui est décédé le samedi 17 décembre 2011, a dit jeudi après-midi le président de la session plénière de l'Assemblée générale de l'ONU.
　 "Je prie le représentant de la RPDC de transmettre les condoléances au gouvernement et au peuple de la RPDC", a-t-il ajouté.
　 Sin Son Ho, représentant permanent de la RPDC à l'ONU, était présent à la session plénière de l'AG de l'ONU, qui a débuté jeudi aux environs de 15H19 heure locale (20H19 GMT).
　 Jeudi, plus tôt dans la journée, le président de la session plénière a déclaré lors d'une conférence de presse que l'Assemblée générale avait reçu une requête de la part de la RPDC lui demander d'observer une minute de silence à la mémoire de son dirigeant disparu et qu'elle avait donc décidé de "se conformer aux procédures de l'Assemblée générale".
　 En revanche, les représentants des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud ont boycotté jeudi la minute de silence à l'Assemblée générale, de même que ceux de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne et d'autres pays européens.
　 Le dirigeant de la RPDC est décédé des suites du "surmenage mental et physique" dans un train lors d'une tournée d'inspection sur le terrain, a rapporté lundi dernier l'agence de presse officielle de la RPDC, KCNA.