Les experts des pays membres de l'Agence spatiale européenne (ASE) ont exprimé leur admiration et leur envie de coopérer avec la Chine dans la navigation aérospatiale, après que le vaisseau Shenzhou-8 et le module de laboratoire spatial Tiangong-1 ont accompli tôt jeudi le premier amarrage spatial de la Chine.

Le directeur du secteur des vols habités et des opérations de l'Agence spatiale européenne Thomas Wright a indiqué que la Chine avançait vers la construction de sa station spatiale. Par rapport à d'autres pays, même par rapport à la Russie, les progrès que la Chine a obtenus sont surprenants.

L'expert américain de la politique de l'espace et professeur à l'Académie de la marine Joan Johnson Freese a annoncé que la Chine a déjà commencé à s'équiper des moyens extrêmement importants nécessaires à la construction d'une future station spatiale habitée en permanence. Le projet aérospatial chinois est en progression constante.

Selon Andrew Ostrovsky, responsable adjoint de l'Institut de l'Extrême Orient de l'Académie russe des Sciences :

Dans le contexte de l'adieu de l'Amérique aux navettes spatiales, que la Chine soit parvenue à maîtriser la technique de l'amarrage spatial est digne d'être remarqué. Après l'abandon de la station spatiale internationale, la Chine pourrait devenir le seul pays au monde à posséder une station spatiale. Les scientifiques de tous les pays peuvent comme autrefois entamer une coopération avec la Chine, et tirer profit de la station spatiale chinoise pour effectuer leurs recherches dans l'espace.