La nouvelle constitution devrait reconnaitre la souveraineté populaire qui fait du peuple la base et la source de tous les pouvoirs. Elle devra également mettre en place les fondements d'une régionalisation démocratique et ceux de la protection et de la promotion de la langue et de la culture amazighes et reconnaitre la langue Amazighe comme langue officielle à côté de la langue arabe.
Pour ce qui est du Conseil supérieur de la magistrature, il devrait être composé du président de l'institution du médiateur, du président du Conseil national des droits de l'Homme et d'autres personnalités nommées par le roi.
Pour préserver l'indépendance de la justice, le ministre marocain de la Justice ne devrait pas figurer sur la liste des membres de ce conseil supérieur.
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel devrait être transformé en une institution constitutionnelle.
Pour assurer le suivi du scrutin référendaire au niveau de 142 bureaux de vote, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a dépêché 47 observateurs dans neuf préfectures du Royaume.
S'agissant des observateurs étrangers, un responsable de la commission du suivi du référendum relevant du CNDH a affirmé que le conseil n'a reçu aucune demande en rapport avec ce sujet de la part de quelconque organisation étrangère.
A noter que ce scrutin fait suite à plusieurs manifestations ayant eu lieu dans le pays depuis février 2011. Dimanche dernier, les manifestants favorables au référendum se sont rassemblés en très grand nombre. Plus d'un million de personnes ont pris part à travers le royaume aux marches et manifestations de soutien au projet de la nouvelle constitution.