Le ministre sud-africain de l'Énergie Mme Dipuo Peters a exhorté lundi les pays africains à travailler ensemble sur leurs programmes d'électrification.

S'exprimant au Cap, lors d'une conférence régionale sur l'énergie et l'énergie nucléaire en Afrique, Mme Peters a fait remarquer qu'une telle coopération pourrait renforcer la capacité des pays africains à mobiliser les fonds nécessaires.

Selon le journal Business Day à Johannesburg, elle dit que cela pourrait réduire la dépendance vis-à-vis du financement des institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Elle a mentionné les nombreux projets de production d'électricité prévus ou en construction sur le continent africain pour à la fois des centrales à charbon et l'hydroélectricité.

«Lorsque cela est possible, nous devons les poursuivre dans un esprit de collaboration et maximiser les connaissances et les ressources pour ces projets," a dit le ministre.

Elle a dit que des solutions multinationales sous la forme d'un réseau interconnecté pourraient être utiles dans le traitement des contraintes d'approvisionnement locales et en utilisant toutes les ressources énergétiques disponibles.

"L'alignement stratégique sur l'alimentation externe de nos ressources non renouvelables peut créer un enrichissement à plus long terme de ces ressources dans la région, au lieu de l'extérieur,"a-t-elle déclaré.

Elle a également déclaré que la collaboration porterait également sur le déficit de compétences dans l'industrie nucléaire

Les pays africains comme l'Afrique du Sud, la Namibie, le Niger et le Gabon sont riches en uranium, ce qui serait un avantage pour l'industrie nucléaire naissante du continent, a dit le ministre.

Selon l'Agence de presse sud-africaine (SAPA), elle a affirmé que l'énergie nucléaire n'est pas une solution miracle pour les pénuries d'énergie en Afrique du Sud.

D'après le plan sud-africain des ressources intégrées (ERI), qui présente l'énergie mixte du pays jusqu'en 2030, le nucléaire établit mix énergétique du pays jusqu'en 2030, le nucléaire contribuera, selon elle, 23 % de l'approvisionnement énergétique.