Des traces d'isotope césium radioactif -137 et -134 ont été détectés mardi dans l'air de 17 des 31 régions de niveau provincial de la partie continentale de Chine. De faibles niveaux de césium avaient été relevés lundi dans seulement 13 régions.
Le césium -137 et -134 a été détecté mardi à Beijing, Shanghai, Tianjin, Chongqing, au Hebei, Shanxi, en Mongolie intérieure, au Jilin, Jiangsu, Zhejiang, dans l'Anhui, au Jiangxi, Shandong, Henan, Hubei, Hunan et au Ningxia.
Un "extrêmement faible niveau" d'iode-131 radioactif a été détecté dans l'air de toutes les régions de niveau provincial, excepté le Guangxi et le Guizhou.
Le niveau de césium-137 et -134 est inférieur à celui d'iode -131.
Ces faibles niveaux ne menacent pas la santé publique ni l'environnement, a fait savoir un communiqué officiel, basé sur un relevé quotidien publié mardi par le Comité national de la coordination d'urgence nucléaire de Chine.
Les aliments et l'eau potable ont été testés pour la contamination et ont été déclarés sans danger, a-t-on appris du communiqué.
Les particules se sont probablement propagées dans l'air depuis la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon, endommagée par le séisme.
Selon le communiqué, il n'est pas nécessaire de prendre des mesures de protection.
Ces conclusions sont basées sur les résultats de surveillance et les analyses du Centre météorologique régional affilié à l'Organisation météorologique mondiale, à l'Agence internationale de l'énergie atomique, à l'Administration d'Etat de l'Océan, au ministère de la Protection de l'environnement et au ministère de la Santé.
De faibles niveaux d'iode -131 ont été détectés pour la première fois le 26 mars dans la province du Heilongjiang (nord-est).