Lundi dernier, Louise-Marie a procédé à l'arrestation de sept pirates dans les eaux territoriales kenyanes dans le cadre de l'opération anti-pirates Atalanta II de l'Union européenne (UE) en Océan Indien. Jeudi, l'un des sept pirates a été identifié pour avoir pris part au détournement de Pompei.
Le ministère belge de la Défense a annoncé la mise en oeuvre d'un avion pour ramener le pirate en Belgique, en collaboration avec le parquet fédéral belge. Il s'agira d'un premier procès anti-pirate en Belgique.
Les six autres pirates arrêtés seront remis aux mains des autorités kenyanes, qui avaient accepté d'exercer leur compétence.
Le 18 avril 2009, le navire Pompei a été détourné avec dix membres d'équipage à bord, dont le capitaine néerlandais, deux Belges, trois Philippins et quatre Croates. Les ravisseurs avaient d'abord demandé une rançon de huit millions de dollars, et un accord s'était finalement fait sur un montant de 2,8 millions de dollars payé par l'armateur, cité par les pirates, mais non confirmé officiellement, pour la libération du navire.
A l'heure actuelle, l'opération Atalanta a 12 navires militaires de l'UE pour des patrouilles en Océan Indien.