Cet exercice naval conjoint de cinq jours, le deuxième de ce genre conduit en réponse au naufrage d'un navire de guerre sud-coréen en mars dernier attribué à la RPDC par Séoul et Washington, a impliqué 10 navires, dont deux destroyers américains, des sous-marins, des avions de patrouille et quelques 1.700 militaires des deux parties.
Pyongyang, qui a démenti à plusieurs reprises avoir orchestré ou joué un rôle dans l'attaque présumée à la torpille ayant tué 46 marins sud-coréens, a menacé dimanche d'une riposte militaire à cet exercice naval conjoint que la RPDC a qualifié d'"une provocation militaire qui saperait les efforts déployés pour instaurer une détente sur la péninsule coréenne".
Séoul et Washington ont déjà organisé, fin juillet, des exercices militaires navaux conjoints d'envergure, et prévoient une autre série d'exercices fin octobre.